Réflexion à partir de trois films : Blanche-Neige de Monteiro, Hurlements en faveur de Sade de Debord et La mort du jeune aviateur anglais de Duras. L’auteur pose la problématique de la jointure entre le texte (sa transformation par le médium cinématographique) et une image entièrement noire.
Un programme de cinéma muet présenté par HORS CHAMP, le 29 janvier 2010 à la Cinémathèque québécoise. Accompagnement au piano par Gabriel Thibaudeau…
Analyse du film de Michel Houellebecq, La possibilité d’une île, et retour sur la réception critique du film.
Le révélateur est à ranger précieusement parmi ces films rares touchant aux sensations les plus enfouies, mais sans doute les plus indélébiles, ces obscures impressions ressenties pendant l’enfance, films procurant l’étrange sentiment d’avoir toujours été vus, et peut-être même vécus, films dont les images remontent en nous comme autant de réminiscences de ce territoire lointain.
Garrel met en scène, dans ses films, des solutions similaires à Baudelaire pour échapper au temps. L’amour y est tout aussi destructeur. On parle souvent d’amour fou mais ne devrait-on pas plutôt le désigner par amour diabolique ? La folie et le diable n’ont-ils pas, à travers les siècles, partagés plus d’une fois une histoire commune ?
Ce texte sur l’actualité d’André Bazin est paru dans le n° 142 de [24 images-> [url=http://www.revue24images.com/ ]]http://www.revue24images.com/][/url] (juin-juillet 2009), qui célébrait les 30 ans de la revue avec un dossier, vaste et riche, sur « L’amour du cinéma ». Nous le reproduisons ici avec l’aimable autorisation de Philippe Gajan et Marie-Claude Loiselle.
Il est manifeste qu’une des choses que l’homme ne fait naturellement pas en public, c’est bien de copuler ou de faire l’amour et que cette activité privée est bien, par contre, le garant que l’homme acquiert le statut de civilisé, qu’il a un réel plaisir personnel sans la complaisance d’un public-miroir. Le jour où l’on sera parvenu à montrer un phallus et un vagin communiquant ardemment en gros plan sans être au moins troublé, on pourra se féliciter d’avoir éradiqué la sexualité humaine.
Chronique parisienne, tenue entre le 19 novembre et le 6 décembre 2008. Remarques et réflexions sur des films vus, et des films ratés.
Cet entretien a été réalisé en octobre 2008 à l’occasion du passage à Montréal d’Abdellatif Kechiche dans le cadre d’une rétrospective/hommage qui lui été consacré au dernier Festival du nouveau cinéma (2008).
Une lettre à Manon Dumais rédigée suite à une chronique cannoise portant sur le dernier film de Philippe Garrel, “La frontière de l’aube”.