Garrel met en scène, dans ses films, des solutions similaires à Baudelaire pour échapper au temps. L’amour y est tout aussi destructeur. On parle souvent d’amour fou mais ne devrait-on pas plutôt le désigner par amour diabolique ? La folie et le diable n’ont-ils pas, à travers les siècles, partagés plus d’une fois une histoire commune ?
Une lettre à Manon Dumais rédigée suite à une chronique cannoise portant sur le dernier film de Philippe Garrel, “La frontière de l’aube”.