Une réflexion sur le cinéma d’horreur contemporain, sur les enjeux liés à la référentialité, à l’historicité du genre, à l’influence médiatique et technologique, ainsi qu’à ses diverses formes de contamination (sociologiques, génériques).
C’est probablement quand l’œil du néoréalisme se tourna vers la « boite à images » domestique qu’une idée étrange s’empara, pendant presque vingt ans (entre les années 60 et les années 80), d’une poignée de réalisateurs de cinéma : cet objet du quotidien, la télévision, pouvait servir à communiquer. On retrouve à la télé, tout au long de cette période, sur des chemins parallèles, ouverts par Marker, Rohmer, Godard, Perrault, Fassbinder, Reitz, Loach.
À l’occasion de la sortie en DVD de Sur la trace d’Igor Rizzi, un entretien avec Noël Mitrani réalisé en octobre 2006, au Festival du nouveau cinéma de Montréal.
Un triptyque qui remonte paisiblement le courant du Temps, nous fait découvrir des bivouacs secrets, leurs habitants marginaux et les traces qu’ils laissent pour apprivoiser la réalité aussi bien que marquer leur passage sur leur coin de terre, car tous ont en commun d’être créateurs à leur manière, peintres et sculpteurs dit naïfs ou cinéaste inclassable comme René Bail.
Ford est donc un auteur dans le sens le plus complet du terme. Aucun doute et aucune polémique à ce sujet bien que certains critiques et historiens veuillent réserver ce terme à des réalisateurs dont l’œuvre témoigne plus directement d’une vision subjective de la réalité, tels Antonioni, Fellini, Bergman, Godard, Visconti, Bunuel, Eisentein…
Réflexions – nourrie par la pensée de Arendt, Benjamin, Brecht – sur le film Images du monde et inscription de la guerre de Harun Farocki.
Un entretien réalisé le 20 octobre 2007 avec Harun Farocki, l’une des figures majeures de la scène cinématographique, artistique et intellectuelle en Allemagne depuis la fin des années 60.
L’institut Goethe organisait le 20 et 21 février 2007 une rencontre avec les cinéastes Matthias Müller et Christoph Girardet. La présentation des films fut suivie d’une discussion avec André Habib et avec le public. Nous publions ici la retranscription de ces échanges.
Un entretien avec Péter Forgács réalisé le 15 novembre 2006 à l’occasion de son passage à Montréal dans le cadre des 9e Rencontres internationales du documentaire de Montréal.
Le cinéaste et directeur photo Carlos Ferrand a vécu et travaillé un peu partout à travers les Amériques. Son dernier long-métrage documentaire, Americano, est un voyage captivant à la rencontre de sa « grande famille américaine », de la Terre de Feu jusqu’à l’Arctique…
Chez Claire Denis on aime, on cohabite, on dresse, on tue, on dévore ou on désire sans jamais s’expliquer, de même que le corps accepte ou rejette un organe : question de rythme vital, ou fatal. On aboutit ainsi à une dernière question : Est-ce ce rythme qui m’a permis de passer 90 minutes avec tous ces inconnus ?
À découvrir à la Cinémathèque québécoise du 11 au 21 octobre.
Si croire dans les systèmes idéologiques fut une erreur gravissime (peu repérée à l’époque !), croire en ces nouveaux systèmes du Bien l’est tout autant (peu repérée aussi à notre époque !). « Nos vertus ne sont, le plus souvent, que des vices déguisés. » disait La Rochefoucauld.