Critique du film Louis Cyr, ses choix scénaristiques en lien avec le genre du biopic
Depuis quelques semaines, on peut voir à la télévision de courtes bandes publicitaires qui vantent la qualité de vie à Montréal en utilisant comme principal argument la proximité des résidants avec… les vedettes.
Adjoindre aux émissions-vedettes de la programmation une page web semble être une pratique quasi incontournable aujourd’hui, une pratique qui en dit long par ailleurs sur ce que François Jost appelle la promesse pragmatique dont les chaînes entourent leur offre de programme. Et le cas d’Unité 9 est particulièrement intéressant dans ce qu’il nous dit du cadre participatif proposé ici par Radio-Canada.
Adam et Ève se présente en effet comme une sorte d’hybride entre Un Gars une fille et la sitcom plus traditionnelle, et aborde le sujet du couple à différents moments de sa vie, selon trois phases convenues : la rencontre amoureuse et les émois concomitants, le mitan de l’existence et les démons qui l’accompagnent et enfin la vieillesse.
Après C’est juste de la télé et Les enfants de la télé, voilà que la rentrée d’automne propose une autre émission dans laquelle le petit écran se regarde le nombril, mais cette fois avec les lunettes du psychologue. L’idée de La télé sur le divan a en effet germé dans l’esprit de la présidente de l’Ordre des psychologues du Québec, Anne-Marie Charest.
Le projet documentaire 7 up !, qui a débuté en 1963 et dont les plus récents épisodes ont été diffusés le printemps dernier à la télévision anglaise, constitue une des entreprises les plus fascinantes de l’histoire du petit écran.
Il suffit de regarder durant quelques heures la retransmission des Olympiques à la télévision américaine pour comprendre à quel point le sport y est absolument secondaire, justification bien accessoire d’autres prérogatives d’autant plus évidentes qu’elles constituent l’ordinaire de la programmation des Majors que même un événement de cette envergure ne saurait remettre en question.
La télévision française ne me sidère jamais autant que lorsqu’elle se fait « ringarde» – ici, on dirait kétaine -, notamment avec ses programmes de variétés dont le contenu nous plonge en pleines années 1980. Les Années bonheur.