Ce texte est simplement la tentative de saisir au vol quelques moments d’une telle fuite d’associations à partir de ce détail, menant à des images aussi étrangères les unes aux autres qu’un tableau de Bosch, des vidéos de Donigan Cumming, des films de Maurice Proulx, de Pierre Perrault, de Bunuel et de Boorman.
Devant ce thème du geste cinématographique, une séquence m’est venue à l’esprit, avant toutes les autres. Une séquence d’Umberto D. de Vittorio De Sica (1952). Celle où le vieillard, réduit à la mendicité, tente d’avancer sa main auprès d’un passant mais ne peut se résoudre à recevoir la charité, et finit par retourner sa paume en levant les yeux, comme s’il guettait la pluie.
Le projet documentaire 7 up !, qui a débuté en 1963 et dont les plus récents épisodes ont été diffusés le printemps dernier à la télévision anglaise, constitue une des entreprises les plus fascinantes de l’histoire du petit écran.
Il suffit de regarder durant quelques heures la retransmission des Olympiques à la télévision américaine pour comprendre à quel point le sport y est absolument secondaire, justification bien accessoire d’autres prérogatives d’autant plus évidentes qu’elles constituent l’ordinaire de la programmation des Majors que même un événement de cette envergure ne saurait remettre en question.
La télévision française ne me sidère jamais autant que lorsqu’elle se fait « ringarde» – ici, on dirait kétaine -, notamment avec ses programmes de variétés dont le contenu nous plonge en pleines années 1980. Les Années bonheur.