L’émission Toc toc toc propose aux enfants un monde original et fortement marqué par l’imagination littéraire, un monde qui ne ressemble pas tant à l’idée que se font du jeune public de bien-pensants psychologues entichés de « réalisme pédagogique » mais plutôt à la projection très justement délirante d’un univers qui semble prolonger l’entendement propre aux tout-petits.
Dans Laurentie, le personnage principal se voit confronté à trois éléments: comment échapper à l’enfermement culturel, mais aussi à soi-même et à la banalité? Si les auteurs ont assez bien réussi à donner corps aux deux derniers éléments, ils ratent complètement la cible sur la question culturelle.
Texte prononcé suite à la projection de Épopée – l’état du moment à la Cinémathèque québécoise le 4 février 2012, au cours d’une discussion à laquelle ont pris part différents participants du projet, des intervenants sociaux et des universitaires.
Figure importante de l’occupation des Beaux-arts en 1968, Pierre Monat passe de la peinture au graphisme suite aux déboires qui accompagnent la création de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Au Vidéographe, il réalise deux documents singuliers d’une pertinence indéniable. L’entretien qui suit porte sur ces deux productions – Vive les animaux et Y’a du dehors dedans – et sur l’importance d’agir dans l’immédiat avec les outils du moment.
Raymond Gervais et Michel Di Torre se rencontrent en 1970 au Warehouse, une boutique de disques Montréalaise que fréquentent des jazzmen de renommé. Ils sont des passionnés de musique. Ils sont aussi critiques des carcans dans lesquels le jazz montréalais se cloitre. « Y a-t-il place pour de la musique au Québec? » C’est en quelque sorte pour répondre à cette question qu’ils réalisent Ce soir on improvise. Produite sous les auspices du Vidéographe, cette vidéo dresse un portrait de la nouvelle musique au Québec. L’entretien qui suit porte sur cette production de 1973 et sur les liens possibles entre l’image et le son dans un contexte d’improvisation.
Le cinéaste québécois Étienne O’Leary nous a quitté le 17 octobre dernier. Son oeuvre fulgurante, composée pour l’essentiel de trois films inclassables, d’une émouvante et transfigurante beauté, réalisés entre 1966 et 1968 (Day Tripper, Homeo, Chromo Sud), constitue un jalon important de l’histoire du cinéma expérimental, québécois et français. Nous avions eu le bonheur inouï de redécouvrir ses films en novembre dernier, sur grand écran, en 16mm, à la Cinémathèque québécoise.
Le terrain de comparaison entre les téléromans 30 vies et 19-2 est fertile, car les deux séries ont au départ plusieurs caractéristiques communes.
Propulsé par la presse québécoise, ovationné à la Mostra de Venise, le tant attendu Incendies de Denis Villeneuve est arrivé sur nos écrans le 17 septembre dernier, avec déjà la réputation d’être un chef d’œuvre. Retour sur le film et certaines “petites choses”, laissées de côté dans cette apologie massive.
Entretien avec le cinéaste documentaire Philippe Lesage, dans le cadre d’une rétrospective de son œuvre à la Cinémathèque québécoise, du 4 au 6 mai 2011.
Plusieurs des émissions diffusées à CanalVie tournent autour de la question du goût, mais une en particulier en fait son enjeu central ; il s’agit d’Airoldi pour une sortie.