Le cinéaste québécois Étienne O’Leary nous a quitté le 17 octobre dernier. Son oeuvre fulgurante, composée pour l’essentiel de trois films inclassables, d’une émouvante et transfigurante beauté, réalisés entre 1966 et 1968 (Day Tripper, Homeo, Chromo Sud), constitue un jalon important de l’histoire du cinéma expérimental, québécois et français. Nous avions eu le bonheur inouï de redécouvrir ses films en novembre dernier, sur grand écran, en 16mm, à la Cinémathèque québécoise.
Le terrain de comparaison entre les téléromans 30 vies et 19-2 est fertile, car les deux séries ont au départ plusieurs caractéristiques communes.
Propulsé par la presse québécoise, ovationné à la Mostra de Venise, le tant attendu Incendies de Denis Villeneuve est arrivé sur nos écrans le 17 septembre dernier, avec déjà la réputation d’être un chef d’œuvre. Retour sur le film et certaines “petites choses”, laissées de côté dans cette apologie massive.
Entretien avec le cinéaste documentaire Philippe Lesage, dans le cadre d’une rétrospective de son œuvre à la Cinémathèque québécoise, du 4 au 6 mai 2011.
Plusieurs des émissions diffusées à CanalVie tournent autour de la question du goût, mais une en particulier en fait son enjeu central ; il s’agit d’Airoldi pour une sortie.
Il y a de ces masses sonores qui pénètrent sous la peau comme seule peut le faire une bestiole dont la fonction première est de dérégler tout organisme. C’est le cas de la musique d’Étienne O’Leary composée à Paris durant la turbulente décennie soixante.