“L’échiquier du vent”, tombé dans l’oubli depuis quarante-cinq ans, ne fut donc projeté pour la première fois en entier que le 27 août 2020 au festival Il Cinema Ritrovato à Bologne, dans sa version restaurée avec ses couleurs réelles. Contre toutes les attentes du réalisateur, le film y rencontra aussitôt un accueil enthousiaste auprès du public cinéphile du festival.
Un texte présenté dans le cadre de la série CRITIQUES organisé et présenté par VISIONS, en collaboration avec Hors champ.
Une étude sur Five, et sa poursuite de la réflexion de Kiarostami sur le paradoxe fondamental du cinéma, c’est-à-dire la tension entre sa matière première, le réel, et l’inévitable corollaire de l’enregistrement, la fiction.
Suite aux articles parus dans The Gazette les 12 et 17 novembre dernier ainsi qu’à l’éditorial paru dans ce même quotidien le 18 novembre mettant en cause les Rencontres internationales du documentaire de Montréal ainsi que les commissaires du programme de films documentaires iraniens aux RIDM, nous croyons impératif de devoir rectifier la situation, de dénoncer les mensonges qui ont été prononcés, et de répondre clairement aux attaques et insultes qui nous ont été adressées.
Dans le cadre des RIDM, Hors champ présente un programme de documentaires iraniens qui rassemble des œuvres phares des années 1960 et 1970 et des films très récents réalisés par ces mêmes cinéastes ou encore par de jeunes réalisateurs. Dialogue entre le passé et le présent, entre continuité et rupture.
« Si le cinéaste crée un film avec des idées crues, non digérées en tête, le film devient un slogan animé. Dans un pays comme l’Iran, où les questions sociales et politiques changent constamment, l’artiste doit voir au delà de ces dénouements mondains ; il doit se concentrer sur des réalités plus fondamentales comme l’humanité elle-même, qui est plus universelle… »