Plus de trente ans après la fin de la guerre, en 1977, Syberberg propose un procès épique de sept heures où luttent les personnages historiques, les concepts et les entités mythiques. De nos jours, que reste-t-il de Hitler ? Tout ! clame Syberberg.
Il est difficile de mesurer la profondeur du traumatisme causé par le massacre de la place Tiananmen. La tâche est rendue d’autant plus difficile que le silence imposé par le gouvernement chinois sur les événements perdure encore près de 20 ans plus tard, limitant considérablement les possibilités d’une réappropriation collective du sens de ce drame humain. Conjugaison, le premier long-métrage de Emily Tang, témoigne de ce profond malaise.
Réflexions à propos du documentaire, de la relation entre le visible et le dicible, à partir du film de Wang Bing, He Fengming, chronique d’une femme chinoise (2007), présenté à la Cinémathèque québécoise.
Dans le cadre du programme de films d’Ernie Gehr présenté par Hors champ à la Cinémathèque québécoise, Tom Gunning (professeur à l’Université de Chicago, pionnier des études sur le cinéma des premiers temps et spécialiste du cinéma de Gehr) a gentiment accepté que nous traduisions et publiions un de ses textes magistraux sur ce cinéaste qui, bien que rédigé en 1993, n’a pas perdu de sa force ni de sa pertinence.
Érik Bordeleau et He Xiaodan, les deux programmateurs invités du cycle « Chine Cinéma » à la Cinémathèque québécoise ont gentiment accepté d’échanger avec nous, de nous donner leur point de vue sur l’état des choses en Chine, de son cinéma et de sa société, entre capitalisme et communisme, entre individualisme et effacement de soi.
Ernie Gehr est, avec Brakhage, Snow, Kubelka, l’un des piliers incontournables du cinéma expérimental. Malgré qu’elle soit citée dans toutes les anthologies sur le cinéma d’avant-garde, louangée par les critiques et les historiens, l’œuvre de Gehr est proverbialement peu visible. C’est à ce déficit qu’Hors champ a tenté de remédier, en présentant quelques jalons essentiels de sa filmographie à la Cinémathèque québécoise, du 30 octobre au 1er novembre 2008 …
Une lettre à Manon Dumais rédigée suite à une chronique cannoise portant sur le dernier film de Philippe Garrel, “La frontière de l’aube”.