Réflexions sur la question de l’aura, de la destruction et de la reproductibilité numérique, à partir de l’ouvrage de Paolo Cherchi Usai, The Death of Cinema, et des pratiques de trois “cinéastes alchimistes”, Jürgen Reble, Louise Bourque et Karl Lemieux.
Le désir de voler, l’ascension, la lutte héroïque contre la gravité : plusieurs films de Werner Herzog sont ainsi marqués par un élan vers le ciel. Voler devient une source d’extase, physique et spirituelle, le motif d’un dépassement des limites, l’incarnation d’un rêve qui consume les personnages, mais qui loge dans l’âme humaine depuis toujours …
Version intégrale d’un entretien avec Karine Boulanger et Viva Paci, commissaires du cycle de films « télé-utopie : Rossellini, Rohmer, Godard, Ruiz » présenté à la Cinémathèque québécoise du 9 janvier au 8 mars 2008.
Voilà maintenant 12 ans qu’Hors champ propose des réflexions sur le cinéma et les médias. Nous voulions faire le point sur ce parcours et la Cinémathèque québécoise a généreusement consenti à nous offrir un peu de place pour présenter quelques films rares ou inédits, ainsi que deux ateliers de discussions avec des cinéastes et des intellectuels…
“Par cette lettre, je viens donner mon appui au cinéaste Rodrigue Jean et souhaite que l’embargo qui touche son film Hommes à louer soit levé.”
Plus de 160 personnes ont rempli à craquer la salle Claude-Jutra de la Cinémathèque québécoise le 22 février, pour assister à une projection du documentaire de Rodrigue Jean, Hommes à louer. Un film de 140 minutes sur la prostitution masculine, et qui est un chef-d’œuvre… sur lequel pèse actuellement un embargo.
André Habib et [Sylvain L’Espérance->301] réagissent à cette situation inacceptable.
Une réflexion sur le cinéma d’horreur contemporain, sur les enjeux liés à la référentialité, à l’historicité du genre, à l’influence médiatique et technologique, ainsi qu’à ses diverses formes de contamination (sociologiques, génériques).
C’est probablement quand l’œil du néoréalisme se tourna vers la « boite à images » domestique qu’une idée étrange s’empara, pendant presque vingt ans (entre les années 60 et les années 80), d’une poignée de réalisateurs de cinéma : cet objet du quotidien, la télévision, pouvait servir à communiquer. On retrouve à la télé, tout au long de cette période, sur des chemins parallèles, ouverts par Marker, Rohmer, Godard, Perrault, Fassbinder, Reitz, Loach.
À l’occasion de la sortie en DVD de Sur la trace d’Igor Rizzi, un entretien avec Noël Mitrani réalisé en octobre 2006, au Festival du nouveau cinéma de Montréal.
Un triptyque qui remonte paisiblement le courant du Temps, nous fait découvrir des bivouacs secrets, leurs habitants marginaux et les traces qu’ils laissent pour apprivoiser la réalité aussi bien que marquer leur passage sur leur coin de terre, car tous ont en commun d’être créateurs à leur manière, peintres et sculpteurs dit naïfs ou cinéaste inclassable comme René Bail.
Ford est donc un auteur dans le sens le plus complet du terme. Aucun doute et aucune polémique à ce sujet bien que certains critiques et historiens veuillent réserver ce terme à des réalisateurs dont l’œuvre témoigne plus directement d’une vision subjective de la réalité, tels Antonioni, Fellini, Bergman, Godard, Visconti, Bunuel, Eisentein…