Entretien avec le cinéaste autrichien Gustav Deutsch réalisé au mois de novembre 2010 et publié à l’occasion du passage du cinéaste à Montréal dans le cadre de la 40e édition du Festival du nouveau cinéma (2011).
Au sommaire Cinéma ci-dessous : nous revisitons nos archives pour proposer
des lectures sur des cinéastes dont nous attendons les nouvelles œuvres au
Festival du Nouveau Cinéma. Voici également quelques pistes que nous traçons à travers la programmation 2011…
Un des bonheurs de ce film est d’avoir laissé en nous des impressions aussi fortes, et d’une nature si particulière, que chaque image en évoque d’autres, que chaque piste en ouvre de nouvelles…
Le bonheur, c’est de replonger dans sa mémoire aussitôt que l’on se plaît à y repenser, c’est en faire défiler un moment, tenter de recomposer un segment, s’imprégner de ses évocations et suivre au hasard les voies du ressouvenir, à la rencontre à chaque fois différente d’un nouveau contour, d’un nouveau détail, d’un angle encore inaperçu, et assister, à chaque fois et pour soi, à la naissance de quelque chose de neuf, de nouveau, à nouveau.
Modern Family propose un contenu assez avant-gardiste et une forme particulièrement intéressante pour qui s’intéresse aux mutations actuelles de la culture télévisuelle, et notamment à l’impact de la téléréalité sur la fiction.
La petite séduction est un concept qui joue sur l’idée de la rencontre entre une « vedette » et un village, qui déploie pour l’occasion ses plus beaux atours ; commanditée par le ministère du Tourisme, on comprend que la stratégie sous-jacente de l’émission est de présenter chaque semaine un coin du Québec, que les téléspectateurs « découvriront » en même temps que l’invité.
Le thème de l’émission se présente comme un hybride entre les finances personnelles et les conseils matrimoniaux ; en fait, comme son titre l’indique, ‘Till debt do us part fait du croisement entre les préoccupations monétaires et les soucis relationnels du couple un seul et même sujet, abordé tel quel et sans variation d’un épisode à l’autre.
L’attrait commercial du cinéma diffusé à la télévision a considérablement chuté, et la série « de qualité » se propose en fait comme un produit de remplacement hautement attractif du fait de l’exclusivité qu’elle représente.
Le terrain de comparaison entre les téléromans 30 vies et 19-2 est fertile, car les deux séries ont au départ plusieurs caractéristiques communes.
Propulsé par la presse québécoise, ovationné à la Mostra de Venise, le tant attendu Incendies de Denis Villeneuve est arrivé sur nos écrans le 17 septembre dernier, avec déjà la réputation d’être un chef d’œuvre. Retour sur le film et certaines “petites choses”, laissées de côté dans cette apologie massive.
Autour de You Will Meet a Tall Dark Stranger de Woody Allen, sur la réduction de la critique en simple information sur l’actualité cinématographique.
Au cinéma, un verre de lait n’est pas aussi anodin qu’un verre d’eau, et moins courant qu’un verre de vin. Aussi, lorsqu’il apparaît à l’écran, il prend souvent une importance dramatique et esthétique. Petite étude de cet objet obsédant à travers quelques films des années 1940-50.