“Je me sens comme un aventurier à partir sur les routes de la Drôme et de l’Isère avec le film de Jean-Luc Godard. C’est extrêmement émouvant et excitant de participer à cette aventure des diffusions du film en France. Vincent Capes de ZO/Anima nous avait dit qu’il avait imaginé cette tournée comme une tournée de groupe de rock. Et je ressens cette même sensation d’excitation du départ, et une légère inquiétude, un peu diffuse et stimulante, de l’aventure qui démarre, que lors des tournées que j’ai faites avec les groupes de musique dans lesquels je jouais.”
Comme artiste et chercheuse, ma pratique pluridisciplinaire explore la question de l’indicible, des choses dont on ne doit pas parler dans l’espace social ainsi que de l’incapacité du langage à rendre compte des états affectifs forts. C’est donc sous cette prémisse, que j’ai choisi de décortiquer, un peu, une image bien précise des Histoire(s) du cinéma de Jean-Luc Godard.
C’est le seul passage de mon mémoire de maîtrise que j’ai eu le désir de relire. Il concerne une image « originaire », sur bien des points, dans ma relation aux Histoire(s).
Levé tôt, je défais ma valise. Dans le plus petit compartiment, bric-à-brac de voyage : un roman (que je ne lirai que dans l’avion), ma caméra digitale et 2 adaptateurs de voyage (portable, téléphone). Ma trousse de médicaments (antiinflammatoires, antihistaminiques, antibiotiques, antiviraux, iodure de potassium) coincée entre une serviette (sans laquelle je ne me déplace jamais) et un pull en laine (qui sentira bientôt la cigarette).
Un Carnet de… Paris. Entre les manifestations des Gilets jaunes, Les Misérables et la rétrospective Godard.
Un entretien avec Fabrice Aragno réalisé suite à la projection du Livre d’image à Beyrouth en Février 2019
Parce que l’amour est le contrechamp parfait à la catastrophe.
L’intrusion d’images de Blinkity Blank de Norman McLaren dans les Histoire(s) du Cinéma de Jean-Luc Godard.
Une femme au regard clair.
Elle fixe quelque chose dont on ne sait rien, le bout de ses doigts contre ses lèvres.
Geste-réflexe de protection, d’inquiète prémonition ?
A film is a girl and a gun.
Autant y aller par la fin, par la dernière pierre de l’édifice d’images.
Analyse d’une image de l’épisode 2A des Histoire(s) du cinéma.
Pourquoi attirer l’attention du lecteur sur une réalité aussi singulière? Peut-être parce qu’elle confirme que les cinéphiles, dans leur incessant parcours à travers les films, espèrent renouer avec eux-mêmes.