À l’occasion de la sortie en DVD de Sur la trace d’Igor Rizzi, un entretien avec Noël Mitrani réalisé en octobre 2006, au Festival du nouveau cinéma de Montréal.
Un triptyque qui remonte paisiblement le courant du Temps, nous fait découvrir des bivouacs secrets, leurs habitants marginaux et les traces qu’ils laissent pour apprivoiser la réalité aussi bien que marquer leur passage sur leur coin de terre, car tous ont en commun d’être créateurs à leur manière, peintres et sculpteurs dit naïfs ou cinéaste inclassable comme René Bail.
Parcours en brèves de la 35e édition du FNC.
Lettre ouverte à propos de l’émission Tout le monde en parle du 24 septembre 2006 et de propos de deux de ses invités, Patrice Sauvé (Cheech) et Patrice Robitaille.
Deuxième partie de l’entretien avec Serge Cardinal.
Bienvenue au conseil est une flèche faite d’un bois dont Téléfilm Canada n’a pas voulu… De ce refus, au final, Serge Cardinal parviendra à tirer mieux que son épingle du jeu, puisqu’il saisira l’occasion pour tenter de réfléchir, par différentes voies et en croisant différents matériaux, au possible et à l’impossible d’un petit commerce de cinéma qui aspire à penser, alors que l’institution et le grand capital veulent qu’il s’explique, face à face et sans contre-champ.
L’expérience personnelle du cinéaste Denys Desjardins, avec son dernier film Histoire d’être humain, alimente la réflexion sur le rapport difficile entre cinéma documentaire d’auteur et télévision d’ « information ».
Quand un film passe de 107 à 43 minutes, puis à 30 minutes…
J’ai au moins deux raisons de vouloir parler de ces trois films réalisés par trois jeunes réalisateurs. Tout d’abord, ce sont des œuvres de cinéma, bien que numériques, non de pseudo télévision. Aussi, ils procèdent d’une démarche éthique dont découle une esthétique singulière et rament ainsi à contre courant d’un cinéma québécois de plus en plus basé sur une esthétique du Spectacle, non du Sens.
Sans rejeter la légitimité de la fiction pour représenter des personnes réelles et connues publiquement, ou des événements marquants et documentés, il reste qu’on peut parfois se questionner sur l’intérêt de réincarner dans l’artifice des sujets déjà largement immortalisés dans les images…
Sans influencer directement la prise de parole des francophones au sein de l’ONF, Jean Rouch a participé à l’éclosion de l’équipe française en proposant une autre manière de concevoir le médium cinématographique. Il a permis à ces cinéastes d’approfondir l’exploration de pratiques légères synchrones. En prenant un peu de recul, on s’aperçoit que les réalisateurs canadiens inventent un pôle à part, entre le non-interventionnisme de Richard Leacock et la subjectivité partagée de Jean Rouch.
« …ce n’est pas en parlant de la mort qu’on en éprouve l’épreuve. Ce n’est pas non plus en martelant des phrases enguirlandées de qualificatifs et d’adverbes, que ce film trouve son efficacité, c’est plutôt quand il décide de se taire. »