“Ce qui manque au Liban c’est la parole, la circulation de ces histoires qui sont tues, cachées, étouffées. Le Liban est une mine d’or dans ce sens-là. Il y a un film à faire à chaque coin de rue, avec chaque voisin, chaque vendeur ambulant.”
“Les années 1970 sont aussi celles de l’émergence d’un nouveau cinéma engagé, et avec lui celles de l’apparition des femmes de l’autre côté de la caméra – du côté de la création. Au Liban, c’est à la naissance d’un « Nouveau cinéma libanais »…”
Entretien avec Régine Robin (historienne et écrivaine) autour de Berlin-Jérusalem (Amos Gitai, 1989).
À une époque où la majorité des films étaient en noir & blanc, sauf pour le dispendieux procédé Technicolor à Hollywood, l’introduction de la pellicule 16mm Kodachrome en 1935 a permis de tourner des documentaires en couleurs, notamment à l’ONF…
Critique du film Louis Cyr, ses choix scénaristiques en lien avec le genre du biopic
Comme à son habitude, le documentariste Wang Bing choisit, pour son premier film de fiction, un vaste et puissant sujet afin de continuer d’éclairer les zones d’ombres d’une mémoire nationale perpétuellement déformée, tronquée, rénovée, et de suivre une trajectoire mémorielle que l’on pourrait qualifier de verticale.
Mad Men est la série de l’heure aux États-Unis, et la preuve par l’exemple que la fiction télévisée n’a plus aucun complexe à avoir face à la production destinée au grand écran : en fait, au moins 95% de tout ce qui est conçu pour le circuit des salles au sud de nos frontières ne peut même pas se comparer, ni en qualité ni en intelligence, à cette émission remarquable qui élève d’un cran les standards même les plus exigeants de la meilleure télévision.