“J’imaginais donc de faire un film qui tissait les histoires des différentes grèves à partir du parcours de deux jeunes femmes impliquées dans les mouvements sociaux. Quand les soulèvements arabes de 2011 ont eu lieu, avec l’espoir et l’exaltation qui se sont rapidement effondrés, je me suis retrouvée moi-même incapable de filmer, ou encore de concevoir le montage d’un film à propos des mouvements de jeunes au Liban.”
“Ce qui manque au Liban c’est la parole, la circulation de ces histoires qui sont tues, cachées, étouffées. Le Liban est une mine d’or dans ce sens-là. Il y a un film à faire à chaque coin de rue, avec chaque voisin, chaque vendeur ambulant.”