Le thème de l’émission se présente comme un hybride entre les finances personnelles et les conseils matrimoniaux ; en fait, comme son titre l’indique, ‘Till debt do us part fait du croisement entre les préoccupations monétaires et les soucis relationnels du couple un seul et même sujet, abordé tel quel et sans variation d’un épisode à l’autre.
L’attrait commercial du cinéma diffusé à la télévision a considérablement chuté, et la série « de qualité » se propose en fait comme un produit de remplacement hautement attractif du fait de l’exclusivité qu’elle représente.
Le terrain de comparaison entre les téléromans 30 vies et 19-2 est fertile, car les deux séries ont au départ plusieurs caractéristiques communes.
Plusieurs des émissions diffusées à CanalVie tournent autour de la question du goût, mais une en particulier en fait son enjeu central ; il s’agit d’Airoldi pour une sortie.
Tous les téléphages l’auront remarqué, la cuisine a la cote ces temps-ci à la télévision : Les chefs, Kampaï, A la di stasio, Les touilleurs ne représentent qu’un très mince échantillon d’une offre de programmes qui va croissante, le genre se déclinant désormais dans une variété de formats.
Les jeux télévisés existent dans une grande variété de formes, mais une majorité d’entre eux entretiennent avec l’idée de « culture générale » une relation bien définie, qui se présente sous deux grands modes…
Ainsi, la paléo-télévision (qui recoupe en gros son premier quart de siècle d’existence) nous « parlait du monde extérieur » et le faisait le plus souvent en adoptant un ton professoral et distancié ; son modèle était essentiellement pédagogique, l’ensemble des téléspectateurs faisant figure de « grande classe » qu’il s’agissait, selon la nature des programmes, « d’éduquer, d’informer ou de distraire ». La néo-télévision qui la remplace à partir des années 1970 se préoccupe de moins en moins de la réalité et de plus en plus d’elle-même ; en fait, c’est le contact avec le téléspectateur qui devient sa principale obsession.
Y a-t-il une spécificité de la webtélé de fiction ? Quelque caractère qui la définisse et qui permette de la distinguer des autres types de dramatique télévisuelle? Je ne parle pas ici des éléments par trop évidents et qui regardent surtout son format : brièveté, économie de moyen, etc., mais bien d’un rapport spécifique qu’elle développerait avec son spectateur, comme le cinéma et la télé, d’une esthétique en quelque sorte qui dépende du lieu – l’ordinateur, le téléphone portable – où elle est ordinairement consommée ?