Une bonne part de l’histoire du cinéma d’avant-garde ou expérimental pourrait se lire comme l’histoire d’un retour aux « origines » du cinéma, tantôt du côté de chez Lumière, tantôt du côté de chez Méliès (même si cette distinction, on le sait, tend à fondre comme neige au soleil une fois qu’on y regarde de près). Radicale réinvention et ressourcement originaire forment un seul et même mouvement de création dans ce cinéma.
Lauréat du prix de la mise en scène au 63e Festival de Cannes – où il faisait partie de la Sélection officielle – le troisième film de Mathieu Amalric (qui incarne également le rôle principal) est un petit chef-d’œuvre d’insolence qui rejoue avec brio les clés du New Burlesque.
Réflexions libres sur les vacances, le cinéma, la cinéphilie.
Entretien avec Bruno Dumont réalisé le 27 février 2010, à Montréal, dans le cadre de la rétrospective que lui consacrait les Rendez-vous du cinéma québécois.
Entretien avec Bruno Dumont réalisé le 27 février 2010, dans le cadre de la rétrospective que lui consacraient les Rendez-vous du cinéma québécois.
Réflexion à partir de trois films : Blanche-Neige de Monteiro, Hurlements en faveur de Sade de Debord et La mort du jeune aviateur anglais de Duras. L’auteur pose la problématique de la jointure entre le texte (sa transformation par le médium cinématographique) et une image entièrement noire.
Un programme de cinéma muet présenté par HORS CHAMP, le 29 janvier 2010 à la Cinémathèque québécoise. Accompagnement au piano par Gabriel Thibaudeau…
Analyse du film de Michel Houellebecq, La possibilité d’une île, et retour sur la réception critique du film.
Le révélateur est à ranger précieusement parmi ces films rares touchant aux sensations les plus enfouies, mais sans doute les plus indélébiles, ces obscures impressions ressenties pendant l’enfance, films procurant l’étrange sentiment d’avoir toujours été vus, et peut-être même vécus, films dont les images remontent en nous comme autant de réminiscences de ce territoire lointain.