Notes fournies par Michaella Grill qui accompagnaient sa communication au Symposium “Créer/Montrer/Conserver”.
Entretien avec le cinéaste autrichien Gustav Deutsch réalisé au mois de novembre 2010 et publié à l’occasion du passage du cinéaste à Montréal dans le cadre de la 40e édition du Festival du nouveau cinéma (2011).
Une bonne part de l’histoire du cinéma d’avant-garde ou expérimental pourrait se lire comme l’histoire d’un retour aux « origines » du cinéma, tantôt du côté de chez Lumière, tantôt du côté de chez Méliès (même si cette distinction, on le sait, tend à fondre comme neige au soleil une fois qu’on y regarde de près). Radicale réinvention et ressourcement originaire forment un seul et même mouvement de création dans ce cinéma.
Analyse de FIlm Ist. A Girl and a Gun de Gustav Deutsch, troisième volet de la série Film ist, présenté au Festival du nouveau cinéma en 2009.
Réflexions sur la question de l’aura, de la destruction et de la reproductibilité numérique, à partir de l’ouvrage de Paolo Cherchi Usai, The Death of Cinema, et des pratiques de trois “cinéastes alchimistes”, Jürgen Reble, Louise Bourque et Karl Lemieux.
“…À mi-chemin de son histoire, il s’est ouvert une brèche dans le développement du cinéma, une marge où s’est constituée en quelque sorte une deuxième genèse possible du médium filmique. Bien qu’il y eu plus tôt des précurseurs français – René Clair, Fernand Léger, Marcel Duchamp… – et bien sûr Vertov, c’est dans cette marge des années 50 et 60, aux États-Unis et plus à l’est en Europe, qu’est apparu un corpus d’oeuvres remarquable par sa variété, son ampleur et la force des expériences qu’il offrait…”