Le coffret-anniversaire de RBO sorti à l’occasion des 30 ans de la fondation du groupe permet de bien mesurer tout ce qui sépare la télévision des années 1980 de la télé contemporaine, mais plus significativement encore, il nous donne l’occasion de mettre en relief le trajet exemplaire des membres du groupe, et en particulier celui de Guy A. Lepage dont le statut de « roi des ondes » aujourd’hui semble être une forme de consécration.
The Price Is Right est un des concepts de jeu télévisés les plus connus internationalement, synonyme d’une certaine télévision de divertissement facile et même un peu bébête. Son adaptation par le canal V depuis le début de l’automne 2011 s’inscrit par ailleurs dans une tendance lourde du marché, qui, à l’heure de la mondialisation, voit croître la circulation des formats. Même si les versions américaine et québécoise peuvent paraître très similaires en surface, les quelques différences dans la forme, l’animation, la manière de programmer le jeu sont profondément significatives.
Il faut chercher dans la forme même de l’émission Occupation double les raisons de son succès, des raisons qui ne sont peut-être pas si « superficielles » qu’on le laisse généralement entendre.
L’information transite aujourd’hui par des formats diversifiés, dont un nombre croissant fait de la place au commentaire et à un traitement plus subjectif de la matière « brute ». L’émission quotidienne TVA en direct.com est un excellent exemple de la tendance lourde qui transforme le téléspectateur en interlocuteur.
Breaking Bad est un joyau d’écriture et une série dont l’audace, la qualité de jeu et de réalisation rendent définitivement caduque toute distinction a priori avec les meilleures productions américaines destinées au grand écran. Elle offre en outre un excellent point de vue à partir duquel il semble possible de comprendre la singularité de la production télévisuelle contemporaine.
Les Détestables – dans le cadre humoristique qui est le sien – fait de la sphère publique un laboratoire d’observation hors pair. 8 acteurs âgés (le plus jeune a 62 ans) embrassent en diverses circonstances le rôle de vieux désagréables, le plus souvent auprès de victimes elles-mêmes très jeunes.
Modern Family propose un contenu assez avant-gardiste et une forme particulièrement intéressante pour qui s’intéresse aux mutations actuelles de la culture télévisuelle, et notamment à l’impact de la téléréalité sur la fiction.
La petite séduction est un concept qui joue sur l’idée de la rencontre entre une « vedette » et un village, qui déploie pour l’occasion ses plus beaux atours ; commanditée par le ministère du Tourisme, on comprend que la stratégie sous-jacente de l’émission est de présenter chaque semaine un coin du Québec, que les téléspectateurs « découvriront » en même temps que l’invité.
Le thème de l’émission se présente comme un hybride entre les finances personnelles et les conseils matrimoniaux ; en fait, comme son titre l’indique, ‘Till debt do us part fait du croisement entre les préoccupations monétaires et les soucis relationnels du couple un seul et même sujet, abordé tel quel et sans variation d’un épisode à l’autre.
L’attrait commercial du cinéma diffusé à la télévision a considérablement chuté, et la série « de qualité » se propose en fait comme un produit de remplacement hautement attractif du fait de l’exclusivité qu’elle représente.
Le terrain de comparaison entre les téléromans 30 vies et 19-2 est fertile, car les deux séries ont au départ plusieurs caractéristiques communes.
Plusieurs des émissions diffusées à CanalVie tournent autour de la question du goût, mais une en particulier en fait son enjeu central ; il s’agit d’Airoldi pour une sortie.