Texte présenté par Alexandre Larose à l’occasion du Symposium à la Cinémathèque et de la présentation de son installation “brouillard”.
a formule (« faire éclater les murs ») est à la mode et semble toujours vouloir signifier audace, ouverture, élargissement des horizons, accessibilité au plus grand nombre. Ou ne s’agit-il encore que d’une entourloupette des mots? Le langage, dans sa polysémie, sa poésie aléatoire, comporte encore des significations révélatrices. Mais ne nous faisons pas d’illusions : cette technologie virtuelle appartient très exactement à la logique technicienne, à son idéologie, celle qui préside aux réductions budgétaires et à la navrante bêtise bureaucratique évoquée par Manguel.
La confusion qui règne autour de la restauration des films est de nos jours d’autant plus grande qu’elle est accablée par deux dogmes idéologiques. Le premier s’affiche déjà comme une évidence : aujourd’hui, la « restauration des films » consiste principalement – sinon exclusivement – en un processus de numérisation de la pellicule cinématographique. Le deuxième, beaucoup plus délicat, se cache sous la surface polie du numérique : c’est une entreprise qui s’opère hors de tout examen minutieux et qui ignore subtilement tout les discours technologiques, éthiques et philologiques ; une affaire qui s’effectue au-delà de tout besoin réel de refléter l’histoire (du cinéma) ; un processus profondément, purement et irréversiblement repoussé dans les catégories de l’économie de marché.
La technologie du téléphone portable semble incarner une nouvelle manière de penser et de repenser l’écran, qui correspond très certainement à une progression de l’usage de cette technologie dans le quotidien. À notre époque, en effet, qui se caractérise par une « convergence médiatique » de plus en plus grande, et où l’expérience du cinéma et de la télévision migre vers une multiplicité de supports, le téléphone mobile est indubitablement l’un des plus importants dispositifs qui contribuent à la circulation des images.
Ce bref essai basé sur les expériences de recherche de l’auteur s’appliquera à démontrer que, en plus de jouer un rôle de premier plan dans la redécouverte de corpus longtemps négligés, les collectionneurs participent à la mise en valeur de documents filmiques posant des problèmes en apparence insolubles aux archives établies.
À une époque où la majorité des films étaient en noir & blanc, sauf pour le dispendieux procédé Technicolor à Hollywood, l’introduction de la pellicule 16mm Kodachrome en 1935 a permis de tourner des documentaires en couleurs, notamment à l’ONF…
Retour sur la performance Bangkok Loops réalisé le 9 octobre 2014 à l’Agora de l’UQAM. Un dossier documentant le processus de création de la performance.
Analyse du film Bilder der Welt und Inschrift des Krieges du cinéaste Harun Farocki.
Alors que Guy Laliberté, grâce à l’assistance veule et bénévole des médias, tente de fasciner le monde avec la promotion de sa Fondation One Drop, la lecture ou la relecture de Don Quichotte s’avère hautement désaltérante. Sûrement pas pour comparer le Chevalier à la Triste Figure à la tête heureuse de Guy Laliberté, mais pour l’y opposer.