Deux grands cinéastes se sont éteints en septembre, Arthur Lamothe (1928-2013) et Michel Brault (1928-2013). Leurs oeuvres ont eu chacune une profonde influence sur le cinéma québécois. Ils ont illuminé les mondes et les gens qu’ils découvraient, des réalités cachées, belles ou révoltantes, à travers des images impérissables qui continueront de s’imprimer dans la mémoire de ceux qui voient leurs films.
Parcours de la carrière du vidéaste québécois Jean-Pierre Boyer.
Adjoindre aux émissions-vedettes de la programmation une page web semble être une pratique quasi incontournable aujourd’hui, une pratique qui en dit long par ailleurs sur ce que François Jost appelle la promesse pragmatique dont les chaînes entourent leur offre de programme. Et le cas d’Unité 9 est particulièrement intéressant dans ce qu’il nous dit du cadre participatif proposé ici par Radio-Canada.
Après C’est juste de la télé et Les enfants de la télé, voilà que la rentrée d’automne propose une autre émission dans laquelle le petit écran se regarde le nombril, mais cette fois avec les lunettes du psychologue. L’idée de La télé sur le divan a en effet germé dans l’esprit de la présidente de l’Ordre des psychologues du Québec, Anne-Marie Charest.
Les bêtes, comme les étudiants en sciences impures, ne savent pas se monnayer sur le marché. C’est l’humain qui sait ce que la bête vaut – pour l’humain. Peut-être faut-il cesser de dire “étudier en humanités”, et opter pour “étudier en bestialités”.
Colin Low, formé à l’école de l’ONF, est d’abord un documentariste et c’est en tant que documentariste que son œuvre entretient des rapports étroits avec
l’histoire du cinéma québécois, comme deux solitudes qui se répondent, l’une étant le miroir de l’autre, sans que ni l’un ni l’autre ne le perçoive trop clairement.
L’émission Toc toc toc propose aux enfants un monde original et fortement marqué par l’imagination littéraire, un monde qui ne ressemble pas tant à l’idée que se font du jeune public de bien-pensants psychologues entichés de « réalisme pédagogique » mais plutôt à la projection très justement délirante d’un univers qui semble prolonger l’entendement propre aux tout-petits.
Dans Laurentie, le personnage principal se voit confronté à trois éléments: comment échapper à l’enfermement culturel, mais aussi à soi-même et à la banalité? Si les auteurs ont assez bien réussi à donner corps aux deux derniers éléments, ils ratent complètement la cible sur la question culturelle.
Texte prononcé suite à la projection de Épopée – l’état du moment à la Cinémathèque québécoise le 4 février 2012, au cours d’une discussion à laquelle ont pris part différents participants du projet, des intervenants sociaux et des universitaires.