Plus de trente ans après la fin de la guerre, en 1977, Syberberg propose un procès épique de sept heures où luttent les personnages historiques, les concepts et les entités mythiques. De nos jours, que reste-t-il de Hitler ? Tout ! clame Syberberg.
Il est difficile de mesurer la profondeur du traumatisme causé par le massacre de la place Tiananmen. La tâche est rendue d’autant plus difficile que le silence imposé par le gouvernement chinois sur les événements perdure encore près de 20 ans plus tard, limitant considérablement les possibilités d’une réappropriation collective du sens de ce drame humain. Conjugaison, le premier long-métrage de Emily Tang, témoigne de ce profond malaise.
Érik Bordeleau et He Xiaodan, les deux programmateurs invités du cycle « Chine Cinéma » à la Cinémathèque québécoise ont gentiment accepté d’échanger avec nous, de nous donner leur point de vue sur l’état des choses en Chine, de son cinéma et de sa société, entre capitalisme et communisme, entre individualisme et effacement de soi.
Un entretien réalisé le 20 octobre 2007 avec Harun Farocki, l’une des figures majeures de la scène cinématographique, artistique et intellectuelle en Allemagne depuis la fin des années 60.
Un entretien avec Péter Forgács réalisé le 15 novembre 2006 à l’occasion de son passage à Montréal dans le cadre des 9e Rencontres internationales du documentaire de Montréal.
Le cinéaste et directeur photo Carlos Ferrand a vécu et travaillé un peu partout à travers les Amériques. Son dernier long-métrage documentaire, Americano, est un voyage captivant à la rencontre de sa « grande famille américaine », de la Terre de Feu jusqu’à l’Arctique…
Si croire dans les systèmes idéologiques fut une erreur gravissime (peu repérée à l’époque !), croire en ces nouveaux systèmes du Bien l’est tout autant (peu repérée aussi à notre époque !). « Nos vertus ne sont, le plus souvent, que des vices déguisés. » disait La Rochefoucauld.
Il y a presque quarante ans qu’une nouvelle caste, dans sa stratégie de prédation, tente d’imposer un nouveau capitalisme, un capitalisme hédoniste. Cette formule est du cinéaste et écrivain Pier Paolo Pasolini qui avait compris, dès les années 60 et 70, que le néo-libéralisme devait évoluer sur la “gauche”, devenir « progressiste » et « humaniste », « tolérant », « communicant », histoire de décloisonner et de s’étendre au monde entier pour créer un individu totalement « émancipé », « élastique », ayant perdu tous ses repères familiaux, sexuels, culturels et autres, et ce afin d’être plus facilement soumis au despotisme de la marchandise.
Montage de textes, de citations, de photographies et de documents, en hommage à Danièle Huillet et Jean-Marie-Straub.