Entretien avec Thierry Lounas, producteur d’Albert Serra pour le film La mort de Louis XIV.
Conversation autour de Out 1 de Jacques Rivette, à l’occasion de sa présentation à la CInémathèque québécoise au mois de juin 2016.
Stéphane Breton, ethnologue français et maître de conférence à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, part vivre plusieurs années en Nouvelle-Guinée indonésienne où il étudie plusieurs tribus avant de s’installer parmi les Wodani, peuple de Papouasie occidentale. Il apprend leur langue et, près du village, il construit sa propre maison. Lors des séjours passés parmi eux, il réalise deux films sur trois ans de tournage : Eux et moi (2001) et Le Ciel dans un jardin (2003), diffusés sur la chaîne franco-allemande Arte.
Réflexion qui tente de cerner la problématique de la réception du cinéma israélien en Europe, et notamment en France, où je travaille depuis une dizaine d’années.
En France, durant les années 20, la défense du cinéma comme art est un véritable combat qu’il importe de mener. Le cycle de films « Le cinéma des écrivains des années 20 » présentés à la Cinémathèque québécoise du 8 avril au 10 juin prochain, propose de rappeler au spectateur d’aujourd’hui ces films muets d’hier, souvent responsables d’une conversion au cinéma et constitutifs des balbutiements d’une cinéphilie peu connue.
Dans un contexte médiatique toujours plus saturé, et toujours plus soumis à la dictature du présent, trois événements récents viennent éclairer la riche actualité du cinéma expérimental, et des questions qu’il suscite notamment autour de ladite « Révolution numérique », qui n’en finit pas d’arriver et dont, après la prise de la Bastille argentique, on peine parfois à réaliser que les jours de la Terreur sont déjà advenus, et les premières têtes coupées depuis un bon moment.
Pour un centre d’artistes, j’ai préparé une communication sur le cinéma dit «alternatif» ou «artisanal». En préparer le propos et les sujets est une chose, mais il faut aussi se préparer à la livrer, à la dire, à la mettre en mot. Lorsque je quitterai le parc de la Sainte-Cunégonde, à côté du Café Dépôt, un de mes repaires favoris, ce sera parce que je serai prêt à la livrer. Mon mandat, lors de cet atelier théorique qui débutera dans quelques heures, est de faire découvrir aux participants les différentes facettes de la narrativité alternative à travers des extraits de films, des citations et peut-être, si le temps nous le permet, des exercices de création.
Retour sur l’exposition “Le Musée Imaginaire d’Henri Langlois” par son concepteur.
« La couleur » est un vecteur passionnant pour interroger l’histoire du cinéma, traversant, en les brouillant, les genres, les époques, les supports, les géographies. La couleur permet de faire se croiser des questions industrielles, commerciales et technologiques, des enjeux esthétiques, narratifs et plastiques, elle interpelle le cinéma commercial tout autant que le cinéma expérimental, le cinéma documentaire et le cinéma amateur, le cinéma d’animation et le cinéma des premiers temps, le cinéma argentique et le cinéma numérique, etc.