Créer/Montrer/Conserver: ce titre veut rendre compte du cinéma expérimental dans tous ses états. Pendant trois jours, du 5 au 7 novembre 2015, la Cinémathèque québécoise a accueilli des cinéastes, des programmateurs et des conservateurs venus échanger à propos d’une pratique appelée par définition à s’interroger sur son propos et ses fondements.
Texte prononcé à l’occasion du symposium tenu à la Cinémathèque québécoise. Réflexion sur l’enseignement du cinéma expérimental.
Réflexions élaborées dans l’après-coup de la performance présentée à la Cinémathèque québécoise le 7 novembre 2015, dans le cadre du Symposium Créer/Montrer/Conserver.
La confusion qui règne autour de la restauration des films est de nos jours d’autant plus grande qu’elle est accablée par deux dogmes idéologiques. Le premier s’affiche déjà comme une évidence : aujourd’hui, la « restauration des films » consiste principalement – sinon exclusivement – en un processus de numérisation de la pellicule cinématographique. Le deuxième, beaucoup plus délicat, se cache sous la surface polie du numérique : c’est une entreprise qui s’opère hors de tout examen minutieux et qui ignore subtilement tout les discours technologiques, éthiques et philologiques ; une affaire qui s’effectue au-delà de tout besoin réel de refléter l’histoire (du cinéma) ; un processus profondément, purement et irréversiblement repoussé dans les catégories de l’économie de marché.
La technologie du téléphone portable semble incarner une nouvelle manière de penser et de repenser l’écran, qui correspond très certainement à une progression de l’usage de cette technologie dans le quotidien. À notre époque, en effet, qui se caractérise par une « convergence médiatique » de plus en plus grande, et où l’expérience du cinéma et de la télévision migre vers une multiplicité de supports, le téléphone mobile est indubitablement l’un des plus importants dispositifs qui contribuent à la circulation des images.
Analyse comparée de la figure de l’oralité dans L’Acadie, l’Acadie et Éloge du chiac.
«…il reste qu’au moment de regarder ces images, elles portent vraiment une ambigüité entre l’expérimentation et le geste manqué, entre une forme d’onirisme réussie et une illusion ratée…»
Retour sur la rétrospective Robert Frank qui s’est déroulée à la Cinémathèque québécoise, en collaboration avec le Festival du nouveau cinéma, du 8 au 23 octobre 2015.