“À la 95e minute de La mort de Louis XIV d’Albert Serra, quelques instants avant le trépas imminent, un aumônier, le deuxième du film (le premier fut renvoyé prestement par le roi pas encore assez moribond), vient administrer les derniers rites au Souverain mourant […]”
“C’est en fait par la sensualité que le roi et le spectateur avec lui s’échappent de l’enfermement dans cette chambre mortuaire et de l’impossibilité de regards échangés : rarement le hors champ n’aura signifié avec une telle force vitale le désir de sortir sauf peut-être chez le Bresson de Un condamné à mort s’est échappé.”
Texte en hommage à Raoul Coutard, décédé le 8 novembre 2016.
Moussinac est associé à une époque, à une orientation politique et à une certaine manière d’envisager le cinéma. En retrouvant un texte de 1927, je pensais relire une pensée politique, une autre réflexion sur le rôle social du cinéma. Point ici. Et c’est en cela que le retour aux sources est toujours un mouvement surprenant, permettant des rencontres là où l’on croyait être en terrain connu.
Notes sur le tournage du film d’Albert Serra La mort de Louis XIV.
Entretien avec Thierry Lounas, producteur d’Albert Serra pour le film La mort de Louis XIV.
Conversation autour de Out 1 de Jacques Rivette, à l’occasion de sa présentation à la CInémathèque québécoise au mois de juin 2016.
Stéphane Breton, ethnologue français et maître de conférence à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, part vivre plusieurs années en Nouvelle-Guinée indonésienne où il étudie plusieurs tribus avant de s’installer parmi les Wodani, peuple de Papouasie occidentale. Il apprend leur langue et, près du village, il construit sa propre maison. Lors des séjours passés parmi eux, il réalise deux films sur trois ans de tournage : Eux et moi (2001) et Le Ciel dans un jardin (2003), diffusés sur la chaîne franco-allemande Arte.
Réflexion qui tente de cerner la problématique de la réception du cinéma israélien en Europe, et notamment en France, où je travaille depuis une dizaine d’années.