En France, durant les années 20, la défense du cinéma comme art est un véritable combat qu’il importe de mener. Le cycle de films « Le cinéma des écrivains des années 20 » présentés à la Cinémathèque québécoise du 8 avril au 10 juin prochain, propose de rappeler au spectateur d’aujourd’hui ces films muets d’hier, souvent responsables d’une conversion au cinéma et constitutifs des balbutiements d’une cinéphilie peu connue.
Dans un contexte médiatique toujours plus saturé, et toujours plus soumis à la dictature du présent, trois événements récents viennent éclairer la riche actualité du cinéma expérimental, et des questions qu’il suscite notamment autour de ladite « Révolution numérique », qui n’en finit pas d’arriver et dont, après la prise de la Bastille argentique, on peine parfois à réaliser que les jours de la Terreur sont déjà advenus, et les premières têtes coupées depuis un bon moment.
Pour un centre d’artistes, j’ai préparé une communication sur le cinéma dit «alternatif» ou «artisanal». En préparer le propos et les sujets est une chose, mais il faut aussi se préparer à la livrer, à la dire, à la mettre en mot. Lorsque je quitterai le parc de la Sainte-Cunégonde, à côté du Café Dépôt, un de mes repaires favoris, ce sera parce que je serai prêt à la livrer. Mon mandat, lors de cet atelier théorique qui débutera dans quelques heures, est de faire découvrir aux participants les différentes facettes de la narrativité alternative à travers des extraits de films, des citations et peut-être, si le temps nous le permet, des exercices de création.
Retour sur l’exposition “Le Musée Imaginaire d’Henri Langlois” par son concepteur.
« La couleur » est un vecteur passionnant pour interroger l’histoire du cinéma, traversant, en les brouillant, les genres, les époques, les supports, les géographies. La couleur permet de faire se croiser des questions industrielles, commerciales et technologiques, des enjeux esthétiques, narratifs et plastiques, elle interpelle le cinéma commercial tout autant que le cinéma expérimental, le cinéma documentaire et le cinéma amateur, le cinéma d’animation et le cinéma des premiers temps, le cinéma argentique et le cinéma numérique, etc.
Réflexion libre sur Une femme mariée à partir de divers détails, obvies et obtus, repérés au cours du visionnement.
Verbatim de la classe de maître avec Philippe Grandrieux animée par André Habib, le 13 octobre 2012, durant le Festival du nouveau cinéma. Cette classe de maître se déroulait dans le cadre de la rétrospective organisée par la revue Hors champ.
Ce texte a été rédigé dans le cadre du programme présenté au Centre Georges-Pompidou du 16 au 18 novembre 2012 en hommage au distributeur de cinéma expérimental Light Cone. Nous le publions ici pour faire écho aux deux séances que Hors champ a présenté durant le Festival du nouveau cinéma, en octobre 2012.
Un portrait du distributeur de cinéma expérimental Light Cone à l’occasion d’un programme célébrant ses 30 ans, présenté par Hors champ et Double négatif dans le cadre du FNC 2012.