The Price Is Right est un des concepts de jeu télévisés les plus connus internationalement, synonyme d’une certaine télévision de divertissement facile et même un peu bébête. Son adaptation par le canal V depuis le début de l’automne 2011 s’inscrit par ailleurs dans une tendance lourde du marché, qui, à l’heure de la mondialisation, voit croître la circulation des formats. Même si les versions américaine et québécoise peuvent paraître très similaires en surface, les quelques différences dans la forme, l’animation, la manière de programmer le jeu sont profondément significatives.
Il faut chercher dans la forme même de l’émission Occupation double les raisons de son succès, des raisons qui ne sont peut-être pas si « superficielles » qu’on le laisse généralement entendre.
L’information transite aujourd’hui par des formats diversifiés, dont un nombre croissant fait de la place au commentaire et à un traitement plus subjectif de la matière « brute ». L’émission quotidienne TVA en direct.com est un excellent exemple de la tendance lourde qui transforme le téléspectateur en interlocuteur.
Breaking Bad est un joyau d’écriture et une série dont l’audace, la qualité de jeu et de réalisation rendent définitivement caduque toute distinction a priori avec les meilleures productions américaines destinées au grand écran. Elle offre en outre un excellent point de vue à partir duquel il semble possible de comprendre la singularité de la production télévisuelle contemporaine.
Les RIDM, en collaboration avec HORS CHAMP et la Chaire René-Malo, présentent une sélection de films de Frederick Wiseman. Montréal, du 9 au 18 novembre.
Les Détestables – dans le cadre humoristique qui est le sien – fait de la sphère publique un laboratoire d’observation hors pair. 8 acteurs âgés (le plus jeune a 62 ans) embrassent en diverses circonstances le rôle de vieux désagréables, le plus souvent auprès de victimes elles-mêmes très jeunes.
Le cinéaste québécois Étienne O’Leary nous a quitté le 17 octobre dernier. Son oeuvre fulgurante, composée pour l’essentiel de trois films inclassables, d’une émouvante et transfigurante beauté, réalisés entre 1966 et 1968 (Day Tripper, Homeo, Chromo Sud), constitue un jalon important de l’histoire du cinéma expérimental, québécois et français. Nous avions eu le bonheur inouï de redécouvrir ses films en novembre dernier, sur grand écran, en 16mm, à la Cinémathèque québécoise.
Entretien avec le cinéaste autrichien Gustav Deutsch réalisé au mois de novembre 2010 et publié à l’occasion du passage du cinéaste à Montréal dans le cadre de la 40e édition du Festival du nouveau cinéma (2011).
Au sommaire Cinéma ci-dessous : nous revisitons nos archives pour proposer
des lectures sur des cinéastes dont nous attendons les nouvelles œuvres au
Festival du Nouveau Cinéma. Voici également quelques pistes que nous traçons à travers la programmation 2011…
Un des bonheurs de ce film est d’avoir laissé en nous des impressions aussi fortes, et d’une nature si particulière, que chaque image en évoque d’autres, que chaque piste en ouvre de nouvelles…
Le bonheur, c’est de replonger dans sa mémoire aussitôt que l’on se plaît à y repenser, c’est en faire défiler un moment, tenter de recomposer un segment, s’imprégner de ses évocations et suivre au hasard les voies du ressouvenir, à la rencontre à chaque fois différente d’un nouveau contour, d’un nouveau détail, d’un angle encore inaperçu, et assister, à chaque fois et pour soi, à la naissance de quelque chose de neuf, de nouveau, à nouveau.
Modern Family propose un contenu assez avant-gardiste et une forme particulièrement intéressante pour qui s’intéresse aux mutations actuelles de la culture télévisuelle, et notamment à l’impact de la téléréalité sur la fiction.