Parce que l’amour est le contrechamp parfait à la catastrophe.
J’aimerais écrire un petit livre, plaquette, étude, essai libre, sur l’attrait de la flaque au cinéma, avec un sous-titre bien sérieux comme : « Pour une esthétique du renversement ». J’en émets ici l’hypothèse, la très frêle et improbable ébauche, avec peut-être l’espoir que quelqu’un prenne la balle au bond et me donne un jour le plaisir d’en exposer le dessin complet.
J’essaie ici de mettre ensemble André Martin et André Bazin pour réfléchir à la nature commune du cinéma et du cinéma d’animation et ainsi éclairer certaines de mes pratiques. Il y a pour cela des raisons personnelles, historiques et finalement théoriques dans lesquelles se joue la question du rapport entre images de prise de vues réelle et images animées, et de leur incidence réciproque dans la définition du cinéma.
Entretien avec Thierry Lounas, producteur d’Albert Serra pour le film La mort de Louis XIV.
Ce texte sur l’actualité d’André Bazin est paru dans le n° 142 de [24 images-> [url=http://www.revue24images.com/ ]]http://www.revue24images.com/][/url] (juin-juillet 2009), qui célébrait les 30 ans de la revue avec un dossier, vaste et riche, sur « L’amour du cinéma ». Nous le reproduisons ici avec l’aimable autorisation de Philippe Gajan et Marie-Claude Loiselle.
Roberto Rossellini a placé un grand espoir dans la télévision comme mode de réflexion et comme moyen de transformer le monde. Cette table ronde, qui s’est tenue le 28 février 2008 à la Cinémathèque québécoise et à laquelle pris part Adriano Aprà, Elena Dagrada, Stefano Roncoroni et Viva Paci, aura été l’occasion de découvrir ses œuvres pour la télévision et de discuter du projet commun qui les sous-tend, celui d’une approche didactique et encyclopédique de l’histoire humaine.
Version intégrale d’un entretien avec Karine Boulanger et Viva Paci, commissaires du cycle de films « télé-utopie : Rossellini, Rohmer, Godard, Ruiz » présenté à la Cinémathèque québécoise du 9 janvier au 8 mars 2008.
C’est probablement quand l’œil du néoréalisme se tourna vers la « boite à images » domestique qu’une idée étrange s’empara, pendant presque vingt ans (entre les années 60 et les années 80), d’une poignée de réalisateurs de cinéma : cet objet du quotidien, la télévision, pouvait servir à communiquer. On retrouve à la télé, tout au long de cette période, sur des chemins parallèles, ouverts par Marker, Rohmer, Godard, Perrault, Fassbinder, Reitz, Loach.
Les mérites évidents des restaurations filmiques empêchent souvent de percevoir certaines erreurs de principe sur lesquelles elles se fondent, et qui ont trait à la singularité historique de la production et de la réception des œuvres.