Retour sur la section Confronter l’histoire présentée lors des RIDM 2020.
Creuser un Enfer pour ses personnages et les inviter ensuite à s’y démerder n’est pas une idée neuve. Nombreux sont les réalisateurs qui avant de créer des personnages préfèrent créer des victimes. Utiliser la misère pour dénoncer le système, la souffrance et les inégalités n’est pas non plus une idée particulièrement novatrice. Je précise d’ailleurs que ce n’est ni une mauvaise, ni une bonne idée.
Il me semble n’avoir rien lu, à ce jour, — malgré la masse de textes écrits sur le film — sur les premiers plans d’of the North de Dominic Gagnon. Commençons par là.
Le racisme en Amérique latine est toujours bien vivant et Nosilatiaj (La Beauté), film de l’Argentine Daniela Seggiaro, explore le sujet avec une lucide délicatesse. À l’instar de la banalité du mal que Hanna Arendt nous a fait découvrir, le film explore le « racisme bienfaisant ». En toile de fond : les petites luttes pour le pouvoir qui se déguisent en gestes d’amour au sein d’une famille.
Mary Ellen Davis fait partie du paysage cinématographique montréalais depuis plusieurs années. Nous avons échangé avec la cinéaste à propos de son cinéma et de sa démarche (en particulier Territoires), des films du cycle de films documentaires Regards palestiniens qu’elle avait programmé à la Cinémathèque et, plus généralement, des modalités de son engagement.
Les vastes espaces naturels font évidemment partie des images emblématiques du Canada et occupent une place importante dans la collection de l’Office national du film. Mais au-delà des panoramas spectaculaires, des cinéastes se sont intéressés au rapport des hommes avec la nature, à travers leur mode de vie, leurs connaissances, leur langage et leur imaginaire.
Le cinéaste et directeur photo Carlos Ferrand a vécu et travaillé un peu partout à travers les Amériques. Son dernier long-métrage documentaire, Americano, est un voyage captivant à la rencontre de sa « grande famille américaine », de la Terre de Feu jusqu’à l’Arctique…
« Terrence Malick nous fait la démonstration que le cinéma peut encore nous redonner le monde à voir, à ressentir, à éprouver. C’est l’événement que représente cette œuvre immense, et qui ne peut que nous amener à vouloir sans cesse retrouver cette sensation du monde que le cinéma, tel qu’il le pratique, est seul en mesure de faire advenir. »