Outre l’évidente ou apparente inutilité de l’exercice, l’intérêt d’un retour sur un festival de films vieux de quelques mois consiste à prendre acte de la prégnance des images et des sons, à faire retour sur ce qui s’est sédimenté dans la mémoire, explorer cette contraction formidable du temps vécu, qui transforme des amoncellements d’heures passées devant des images en une série de courts plans retenus, retrouvés au fil de l’écriture, au gré des associations et des réminiscences.
Au tout début du mois d’avril dernier, les médias nous informaient de la bataille qui opposait Cineplex et K-Films au sujet de la distribution de films en région. À la mi-avril, le règlement du conflit faisait l’objet de quelques brèves. Depuis, Louis Dussault de K-Films passe à tort ou à raison pour le téméraire David de la distribution face au méchant Goliath torontois.
Une lettre à Manon Dumais rédigée suite à une chronique cannoise portant sur le dernier film de Philippe Garrel, “La frontière de l’aube”.
Plus de 160 personnes ont rempli à craquer la salle Claude-Jutra de la Cinémathèque québécoise le 22 février, pour assister à une projection du documentaire de Rodrigue Jean, Hommes à louer. Un film de 140 minutes sur la prostitution masculine, et qui est un chef-d’œuvre… sur lequel pèse actuellement un embargo.
André Habib et [Sylvain L’Espérance->301] réagissent à cette situation inacceptable.
À l’occasion de la sortie en DVD de Sur la trace d’Igor Rizzi, un entretien avec Noël Mitrani réalisé en octobre 2006, au Festival du nouveau cinéma de Montréal.
Un entretien avec Péter Forgács réalisé le 15 novembre 2006 à l’occasion de son passage à Montréal dans le cadre des 9e Rencontres internationales du documentaire de Montréal.
« Réglé » au quart de tour, comme on dit, Exilé est évidemment en dialogue constant avec les « règles du genre » (c’est la règle du jeu), mais comme s’il les redécouvrait pour la première fois, comme si elles se développaient organiquement à partir des nécessités du film, et non par simple obédience à une loi qui lui préexisterait.
Il est étonnant (et heureux) de retrouver, flanqué au milieu d’une programmation de films plus ou moins imbéciles, plus ou moins réussis, l’un des films les plus accomplis de toute l’histoire du cinéma, et dont les nombreuses émules maladroites qu’il a générées (quelques-uns rodent à Fantasia, au FNC, au FFM) ne font que confirmer, par la négative, la grandeur et la caractère indépassable de son accomplissement.
Parcours en brèves de la 35e édition du FNC.
Les mérites évidents des restaurations filmiques empêchent souvent de percevoir certaines erreurs de principe sur lesquelles elles se fondent, et qui ont trait à la singularité historique de la production et de la réception des œuvres.
Suite aux articles parus dans The Gazette les 12 et 17 novembre dernier ainsi qu’à l’éditorial paru dans ce même quotidien le 18 novembre mettant en cause les Rencontres internationales du documentaire de Montréal ainsi que les commissaires du programme de films documentaires iraniens aux RIDM, nous croyons impératif de devoir rectifier la situation, de dénoncer les mensonges qui ont été prononcés, et de répondre clairement aux attaques et insultes qui nous ont été adressées.
Dans le cadre des RIDM, Hors champ présente un programme de documentaires iraniens qui rassemble des œuvres phares des années 1960 et 1970 et des films très récents réalisés par ces mêmes cinéastes ou encore par de jeunes réalisateurs. Dialogue entre le passé et le présent, entre continuité et rupture.