Réflexion libre sur Une femme mariée à partir de divers détails, obvies et obtus, repérés au cours du visionnement.
Pour souligner et accompagner le 50e anniversaire de la Cinémathèque québécoise, fondée en 1963, Hors champ publiera, tout au long de l’année, un ensemble de textes, de témoignages et d’entretiens avec les pionniers d’hier, les héritiers d’aujourd’hui et ceux de demain. Essais, textes polémiques, hommages à cette institution fondamentale de notre paysage cinématographique, les éléments qui composeront ce dossier, cette chronique au long cours, se veut un gage d’amitié envers un lieu et des gens qui ont formé, sans l’ombre d’un doute, l’esprit de Hors champ et de ses collaborateurs.
Verbatim de la classe de maître avec Philippe Grandrieux animée par André Habib, le 13 octobre 2012, durant le Festival du nouveau cinéma. Cette classe de maître se déroulait dans le cadre de la rétrospective organisée par la revue Hors champ.
Il y a quelques jours, nous apprenions la triste nouvelle de la disparition de Chris Marker, le lendemain de ses 91 ans. Ironie du hasard ou logique implacable de celui qui aura su voir l’imbrication permanente des naissances et des morts, des deuils et des joies. Cette spirale du temps, qui l’avait tant marqué dans Vertigo, l’aura accompagné jusqu’à sa dernière heure.
Extrait de l’article “Ciné-journal parisien”, republié à l’occasion de la disparition de Chris Marker, au mois de juillet 2012.
Première d’une série de “chroniques” qui s’attardent à un détail dans un film vu ou revu. Ici, The Virgin Suicides de Sofia Coppola, et le bruit du plastique.
Texte prononcé suite à la projection de Épopée – l’état du moment à la Cinémathèque québécoise le 4 février 2012, au cours d’une discussion à laquelle ont pris part différents participants du projet, des intervenants sociaux et des universitaires.
Entretien avec le cinéaste autrichien Gustav Deutsch réalisé au mois de novembre 2010 et publié à l’occasion du passage du cinéaste à Montréal dans le cadre de la 40e édition du Festival du nouveau cinéma (2011).
Un des bonheurs de ce film est d’avoir laissé en nous des impressions aussi fortes, et d’une nature si particulière, que chaque image en évoque d’autres, que chaque piste en ouvre de nouvelles…
Le bonheur, c’est de replonger dans sa mémoire aussitôt que l’on se plaît à y repenser, c’est en faire défiler un moment, tenter de recomposer un segment, s’imprégner de ses évocations et suivre au hasard les voies du ressouvenir, à la rencontre à chaque fois différente d’un nouveau contour, d’un nouveau détail, d’un angle encore inaperçu, et assister, à chaque fois et pour soi, à la naissance de quelque chose de neuf, de nouveau, à nouveau.
Surimpressions — par décalques successifs et frénétiques — d’une « époque acidulée », captées par Etienne O’Leary, Pierre Clementi, Jean-Pierre Bouyxou, foyers agités de l’underground français des années 60-70. Trois soirées présentées à la Cinémathèque québécoise et au Cinéma Blue Sunshine, les 5, 6 et 7 novembre 2010.
Une bonne part de l’histoire du cinéma d’avant-garde ou expérimental pourrait se lire comme l’histoire d’un retour aux « origines » du cinéma, tantôt du côté de chez Lumière, tantôt du côté de chez Méliès (même si cette distinction, on le sait, tend à fondre comme neige au soleil une fois qu’on y regarde de près). Radicale réinvention et ressourcement originaire forment un seul et même mouvement de création dans ce cinéma.