Alexandre Larose dit : Nous ne pouvons pas vivre sans fenêtres. Voilà une déclaration qui en a choqué plusieurs. Mais si vous le comparez à la sérénité des brouillards, Saint Bathans est une étude en trois mouvements plutôt ludiques. Quand même, avant de soupçonner Alexandre de présomption à l’égard des fenêtres, souvenez-vous que les plus beaux poèmes de Rilke sont justement à propos des fenêtres et des roses.
Performance audio-visuelle de Alexandre Larose / thisquietarmy / Black Givre dans le cadre du Festival Ibrida*Pluri III.
Notes à propos du projet “Situated Cinema”.
Dans un contexte médiatique toujours plus saturé, et toujours plus soumis à la dictature du présent, trois événements récents viennent éclairer la riche actualité du cinéma expérimental, et des questions qu’il suscite notamment autour de ladite « Révolution numérique », qui n’en finit pas d’arriver et dont, après la prise de la Bastille argentique, on peine parfois à réaliser que les jours de la Terreur sont déjà advenus, et les premières têtes coupées depuis un bon moment.
Texte présenté par Alexandre Larose à l’occasion du Symposium à la Cinémathèque et de la présentation de son installation “brouillard”.
Il y a d’abord le choc du carré blanc du 35mm, avec ces bords arrondis et son format 1,33 :1, sa lumière vive, apaisante. Et puis aussitôt, cette image qui surgit, cette espèce de paysage dont on se demande aussitôt de quelle substance il est fait (et si on pourra trouver les mots pour le décrire).
Dossier visuel et textuel préparé par Alexandre Larose au sujet du projet “brouillard”.