Pour un centre d’artistes, j’ai préparé une communication sur le cinéma dit «alternatif» ou «artisanal». En préparer le propos et les sujets est une chose, mais il faut aussi se préparer à la livrer, à la dire, à la mettre en mot. Lorsque je quitterai le parc de la Sainte-Cunégonde, à côté du Café Dépôt, un de mes repaires favoris, ce sera parce que je serai prêt à la livrer. Mon mandat, lors de cet atelier théorique qui débutera dans quelques heures, est de faire découvrir aux participants les différentes facettes de la narrativité alternative à travers des extraits de films, des citations et peut-être, si le temps nous le permet, des exercices de création.
Hommage, sous forme de ressouvenir, à Peter Von Bagh, décédé le 17 septembre 2014.
Entretien avec Robert Daudelin, directeur de la Cinémathèque québécoise de 1972 à 2002, dans le cadre du 50e anniversaire de l’institution. Cet entretien est également disponible sur le site de la radio Globe Sonore ([url=http://www.globesonore.org]http://www.globesonore.org[/url])
Entretien avec Jean Gagnon, directeur des collections à la Cinémathèque québécoise depuis 2011.
Résumé critique de la soirée de lancement du 50e de la Cinémathèque québécoise.
Guy Fournier est projectionniste à la Cinémathèque québécoise depuis 1989. Il est un des nombreux piliers, tapis dans l’ombre, de cette institution. Son verbe coloré, sa verve légendaire, son érudition et sa passion pour les images nous ont donné l’envie de le rencontrer pour en savoir plus sur son parcours et sur le passé et l’avenir ce métier, devenu aujourd’hui presque un artisanat, en voie d’extinction.
Pour souligner et accompagner le 50e anniversaire de la Cinémathèque québécoise, fondée en 1963, Hors champ publiera, tout au long de l’année, un ensemble de textes, de témoignages et d’entretiens avec les pionniers d’hier, les héritiers d’aujourd’hui et ceux de demain. Essais, textes polémiques, hommages à cette institution fondamentale de notre paysage cinématographique, les éléments qui composeront ce dossier, cette chronique au long cours, se veut un gage d’amitié envers un lieu et des gens qui ont formé, sans l’ombre d’un doute, l’esprit de Hors champ et de ses collaborateurs.
Extrait de l’article “Ciné-journal parisien”, republié à l’occasion de la disparition de Chris Marker, au mois de juillet 2012.
Réflexions libres sur les vacances, le cinéma, la cinéphilie.