C’est cette triple allégeance (au jugement a priori sur la télé, aux vedettes bouche-trou et au public-alibi), pourrait-on dire, qui mine dans son actualisation l’idée derrière C’est juste de la tv, par ailleurs assez séduisante. Mais cela ne devrait pas trop nous surprendre : dans la mesure où c’est tout le paysage télévisuel en mutation qui semble se plier volontairement à cette stratégie dialectique entre le Quidam et la Star, il est dans l’ordre des choses qu’une émission qui s’adresse au même public et se positionne tel un miroir face à ses goûts et dégoûts finisse par en reproduire les tics majeurs.
En 1964, Groulx démontre dans Le chat dans le sac qu’il est possible d’intégrer et d’exploiter les diverses caractéristiques du jazz pour des fins cinématographiques et idéologiques. Dans ce premier long métrage, la musique de Coltrane ne sert pas qu’à créer des ambiances – elle accompagne Claude et son réalisateur dans leurs déplacements vers l’improvisation et l’action idéologique.
Entretien avec Bruno Dumont réalisé le 27 février 2010, à Montréal, dans le cadre de la rétrospective que lui consacrait les Rendez-vous du cinéma québécois.
Accompagnement à la programmation de la Cinémathèque québécoise en juin. De Jean Renoir à Colin Low en passant par Luis Buñuel, plus d’une vingtaine d’oeuvres seront projetées afin de souligner le cinquantième anniversaire de ce festival important dans l’histoire du cinéma québécois.
Peut-on parler de cinéma Beat en regardant À tout prendre? Cela est possible mais il faut d’abord accepter de sortir du cadre dans lequel le film est généralement présenté et ce afin de pouvoir mieux se situer.
La question des genres, en littérature et au cinéma surtout, est un sujet âprement débattu. Depuis Aristote et sa célèbre poétique, en passant par Hegel et son application de la dialectique aux formes littéraires, jusqu’aux tergiversations sémantico-syntaxiques des sémioticiens, la notion est au cœur de tous les questionnements concernant la production, l’analyse et la réception des œuvres.