Ni téléroman dans la définition stricte du terme, ni série au sens qu’on lui donne généralement dans le contexte actuel, Apparences se joue des formes et des attentes du téléspectateur et l’amène sur un terrain mobile et fascinant, proche du théâtre par certains aspects mais sans jamais que cette filiation ne produise quelque tic « théâtralisant ».
Une invitation à redécouvrir l’oeuvre documentaire du cinéaste canadien. Une sélection de neuf films (1954 à 2000) où l’ingéniosité cinématographique et les investigations optiques se mélangent à une mosaïque humaine…
L’émission Toc toc toc propose aux enfants un monde original et fortement marqué par l’imagination littéraire, un monde qui ne ressemble pas tant à l’idée que se font du jeune public de bien-pensants psychologues entichés de « réalisme pédagogique » mais plutôt à la projection très justement délirante d’un univers qui semble prolonger l’entendement propre aux tout-petits.
Première d’une série de “chroniques” qui s’attardent à un détail dans un film vu ou revu. Ici, The Virgin Suicides de Sofia Coppola, et le bruit du plastique.
Une étude sur Five, et sa poursuite de la réflexion de Kiarostami sur le paradoxe fondamental du cinéma, c’est-à-dire la tension entre sa matière première, le réel, et l’inévitable corollaire de l’enregistrement, la fiction.
Dans Laurentie, le personnage principal se voit confronté à trois éléments: comment échapper à l’enfermement culturel, mais aussi à soi-même et à la banalité? Si les auteurs ont assez bien réussi à donner corps aux deux derniers éléments, ils ratent complètement la cible sur la question culturelle.
Texte prononcé suite à la projection de Épopée – l’état du moment à la Cinémathèque québécoise le 4 février 2012, au cours d’une discussion à laquelle ont pris part différents participants du projet, des intervenants sociaux et des universitaires.
C’est lors des plus récentes rencontres internationales du documentaire que le cinéaste français Jean-Charles Hue venait nous présenter son docu-fiction intitulé La BM du Seigneur, une plongée dans la communauté yéniche, l’un des nombreux peuples migrants de l’Europe occidental. Trop souvent identifié comme gitans ou manouches, les Yéniches ne proviennent pas de la même souche ni du même terreau culturel, ils sont de surcroît de confession évangélique.
C’est ce que nous décrit Hue dans son film : la conversion de Frédéric Dorkel suite à l’apparition d’un ange. Il met en scène ce qu’il documente depuis maintenant plus de sept ans, c’est-à-dire la vie et les illuminations concrètes d’une communauté où subsiste encore une part de mythe, bien loin de la raison occidentale.
Discussion avec un documentariste à la pratique surprenante et à l’esprit éveillé.
L’année 2011 fut faste en surprise sur la planète cinéma, ainsi qu’à l’échelle de la petite province que nous y habitons. Hors champ n’a jamais été féru de bilans de fin d’année, mais il nous a semblé qu’un petit rappel, très bref, partiel et partial, de ce qui s’est déroulé de glorieux et de moins glorieux cette année — en oubliant très certainement beaucoup de choses — ne ferait pas de tort à la mémoire.