“Entre la tête familière du célèbre Vaudois, son cigare qu’il mâchonne plus qu’il ne fume, son hideux pull vert sans manche, ses yeux rieurs derrière ses lunettes, les petits cœurs de toutes les couleurs qui n’ont de cesse de jaillir de côté sur le petit écran, les commentaires saugrenus qui se bousculaient au bas de l’image verticale, les nombreuses langues qui s’affichaient, je ne savais plus où donner du regard.”
Il y a de ces masses sonores qui pénètrent sous la peau comme seule peut le faire une bestiole dont la fonction première est de dérégler tout organisme. C’est le cas de la musique d’Étienne O’Leary composée à Paris durant la turbulente décennie soixante.
Réflexion à partir de trois films : Blanche-Neige de Monteiro, Hurlements en faveur de Sade de Debord et La mort du jeune aviateur anglais de Duras. L’auteur pose la problématique de la jointure entre le texte (sa transformation par le médium cinématographique) et une image entièrement noire.
Entretien avec Hildegard Westerkamp, compositrice canadienne d’environnements sonores, auteure de Beneath the Forest Floor et The Doors of Perception, deux pièces qui se retrouvent dans les films Elephant et Last Days.
Analyse de Last Days de Gus Van Sant, et en particulier du traitement sonore de ce film.