Dans ce coin de pays, les routes sont anciennes et en saison froide, recouvertes d’un frêle drap de neige scintillante. La forêt, c’est le cas de le dire, est émouvante. Si nous parlions de cinéma, votre ami aurait-il raison d’employer une écriture si poétique pour parler de celui de Suzuki?
Rappelons-nous cette salle de cinéma enfumée, survolée à vol d’oiseau en suivant le trajet de la lumière d’un projecteur ; rappelons-nous, flottant au-dessus de la foule, la voix de Debbie Reynolds, sa douce mélancolie alors qu’elle souhaiterait savoir si l’homme qu’elle aime connaît le contenu de ses rêves.