Entretien avec Réal Larochelle réalisé à l’été 2014.
mos Gitaï nous convie avec Lullaby to my Father à une déambulation sur les traces du père. Ces traces prennent la forme d’archives que Gitaï articule en divers dispositifs qui permettent une reconstruction mémorielle où s’enchevêtrent l’histoire personnelle de Munio Weinraub, celle de l’architecture et celle d’Israël. Chacun de ces dispositifs constitue une tentative singulière de rappel du passé où les archives ont des présences diverses.
Analyse du plan-séquence d’ouverture du film Journal de campagne à la lumière de l’oeuvre de Gitai et de sa directrice photo / réalisatrice Nurith Aviv.
La fortune critique de Kippour (Amos Gitai, 2000) est liée au succès rencontré par une séquence en particulier. […] Sur les plans qui composent cette séquence, il semble que tout a été dit. Plus précisément, on constate qu’une interprétation du rapport de Gitai à la guerre de Kippour s’est imposée comme relevant du domaine de l’évidence. C’est précisément cette impression que cet article propose d’interroger.
Réflexion qui tente de cerner la problématique de la réception du cinéma israélien en Europe, et notamment en France, où je travaille depuis une dizaine d’années.
Analyse du film Hôtel Monterey de Chantal Akerman.
Ce dossier dédié à Amos Gitai est issu de la volonté de poursuivre, sous une autre forme, le cycle d’études que nous avons consacré à ce réalisateur en 2015 (Université de Montréal).
En France, durant les années 20, la défense du cinéma comme art est un véritable combat qu’il importe de mener. Le cycle de films « Le cinéma des écrivains des années 20 » présentés à la Cinémathèque québécoise du 8 avril au 10 juin prochain, propose de rappeler au spectateur d’aujourd’hui ces films muets d’hier, souvent responsables d’une conversion au cinéma et constitutifs des balbutiements d’une cinéphilie peu connue.