Première d’une série de “chroniques” qui s’attardent à un détail dans un film vu ou revu. Ici, The Virgin Suicides de Sofia Coppola, et le bruit du plastique.
Texte prononcé suite à la projection de Épopée – l’état du moment à la Cinémathèque québécoise le 4 février 2012, au cours d’une discussion à laquelle ont pris part différents participants du projet, des intervenants sociaux et des universitaires.
Entretien avec le cinéaste autrichien Gustav Deutsch réalisé au mois de novembre 2010 et publié à l’occasion du passage du cinéaste à Montréal dans le cadre de la 40e édition du Festival du nouveau cinéma (2011).
Un des bonheurs de ce film est d’avoir laissé en nous des impressions aussi fortes, et d’une nature si particulière, que chaque image en évoque d’autres, que chaque piste en ouvre de nouvelles…
Le bonheur, c’est de replonger dans sa mémoire aussitôt que l’on se plaît à y repenser, c’est en faire défiler un moment, tenter de recomposer un segment, s’imprégner de ses évocations et suivre au hasard les voies du ressouvenir, à la rencontre à chaque fois différente d’un nouveau contour, d’un nouveau détail, d’un angle encore inaperçu, et assister, à chaque fois et pour soi, à la naissance de quelque chose de neuf, de nouveau, à nouveau.
Surimpressions — par décalques successifs et frénétiques — d’une « époque acidulée », captées par Etienne O’Leary, Pierre Clementi, Jean-Pierre Bouyxou, foyers agités de l’underground français des années 60-70. Trois soirées présentées à la Cinémathèque québécoise et au Cinéma Blue Sunshine, les 5, 6 et 7 novembre 2010.
Une bonne part de l’histoire du cinéma d’avant-garde ou expérimental pourrait se lire comme l’histoire d’un retour aux « origines » du cinéma, tantôt du côté de chez Lumière, tantôt du côté de chez Méliès (même si cette distinction, on le sait, tend à fondre comme neige au soleil une fois qu’on y regarde de près). Radicale réinvention et ressourcement originaire forment un seul et même mouvement de création dans ce cinéma.
Réflexions libres sur les vacances, le cinéma, la cinéphilie.
Entretien avec Bruno Dumont réalisé le 27 février 2010, à Montréal, dans le cadre de la rétrospective que lui consacrait les Rendez-vous du cinéma québécois.
Entretien avec Bruno Dumont réalisé le 27 février 2010, dans le cadre de la rétrospective que lui consacraient les Rendez-vous du cinéma québécois.
Outre l’évidente ou apparente inutilité de l’exercice, l’intérêt d’un retour sur un festival de films vieux de quelques mois consiste à prendre acte de la prégnance des images et des sons, à faire retour sur ce qui s’est sédimenté dans la mémoire, explorer cette contraction formidable du temps vécu, qui transforme des amoncellements d’heures passées devant des images en une série de courts plans retenus, retrouvés au fil de l’écriture, au gré des associations et des réminiscences.
Pourquoi revenir sur Polytechnique? Parce que l’énormité de « cette histoire » ne mérite pas de se clore aussi facilement : elle montre le degré d’aveuglement, d’abrutissement non seulement de la critique, mais des médias en général qui ont prouvé une fois de plus que ce qu’un film contient, ce dont il est fait, est absolument secondaire quand vient le temps de créer un « événement cinématographique ».