Modern Family propose un contenu assez avant-gardiste et une forme particulièrement intéressante pour qui s’intéresse aux mutations actuelles de la culture télévisuelle, et notamment à l’impact de la téléréalité sur la fiction.
La petite séduction est un concept qui joue sur l’idée de la rencontre entre une « vedette » et un village, qui déploie pour l’occasion ses plus beaux atours ; commanditée par le ministère du Tourisme, on comprend que la stratégie sous-jacente de l’émission est de présenter chaque semaine un coin du Québec, que les téléspectateurs « découvriront » en même temps que l’invité.
Le thème de l’émission se présente comme un hybride entre les finances personnelles et les conseils matrimoniaux ; en fait, comme son titre l’indique, ‘Till debt do us part fait du croisement entre les préoccupations monétaires et les soucis relationnels du couple un seul et même sujet, abordé tel quel et sans variation d’un épisode à l’autre.
L’attrait commercial du cinéma diffusé à la télévision a considérablement chuté, et la série « de qualité » se propose en fait comme un produit de remplacement hautement attractif du fait de l’exclusivité qu’elle représente.
Propulsé par la presse québécoise, ovationné à la Mostra de Venise, le tant attendu Incendies de Denis Villeneuve est arrivé sur nos écrans le 17 septembre dernier, avec déjà la réputation d’être un chef d’œuvre. Retour sur le film et certaines “petites choses”, laissées de côté dans cette apologie massive.
Au cinéma, un verre de lait n’est pas aussi anodin qu’un verre d’eau, et moins courant qu’un verre de vin. Aussi, lorsqu’il apparaît à l’écran, il prend souvent une importance dramatique et esthétique. Petite étude de cet objet obsédant à travers quelques films des années 1940-50.
Entretien avec le cinéaste documentaire Philippe Lesage, dans le cadre d’une rétrospective de son œuvre à la Cinémathèque québécoise, du 4 au 6 mai 2011.