Mad Men est la série de l’heure aux États-Unis, et la preuve par l’exemple que la fiction télévisée n’a plus aucun complexe à avoir face à la production destinée au grand écran : en fait, au moins 95% de tout ce qui est conçu pour le circuit des salles au sud de nos frontières ne peut même pas se comparer, ni en qualité ni en intelligence, à cette émission remarquable qui élève d’un cran les standards même les plus exigeants de la meilleure télévision.
Une bonne part de l’histoire du cinéma d’avant-garde ou expérimental pourrait se lire comme l’histoire d’un retour aux « origines » du cinéma, tantôt du côté de chez Lumière, tantôt du côté de chez Méliès (même si cette distinction, on le sait, tend à fondre comme neige au soleil une fois qu’on y regarde de près). Radicale réinvention et ressourcement originaire forment un seul et même mouvement de création dans ce cinéma.
Lauréat du prix de la mise en scène au 63e Festival de Cannes – où il faisait partie de la Sélection officielle – le troisième film de Mathieu Amalric (qui incarne également le rôle principal) est un petit chef-d’œuvre d’insolence qui rejoue avec brio les clés du New Burlesque.
Réflexions libres sur les vacances, le cinéma, la cinéphilie.
C’est cette triple allégeance (au jugement a priori sur la télé, aux vedettes bouche-trou et au public-alibi), pourrait-on dire, qui mine dans son actualisation l’idée derrière C’est juste de la tv, par ailleurs assez séduisante. Mais cela ne devrait pas trop nous surprendre : dans la mesure où c’est tout le paysage télévisuel en mutation qui semble se plier volontairement à cette stratégie dialectique entre le Quidam et la Star, il est dans l’ordre des choses qu’une émission qui s’adresse au même public et se positionne tel un miroir face à ses goûts et dégoûts finisse par en reproduire les tics majeurs.
En 1964, Groulx démontre dans Le chat dans le sac qu’il est possible d’intégrer et d’exploiter les diverses caractéristiques du jazz pour des fins cinématographiques et idéologiques. Dans ce premier long métrage, la musique de Coltrane ne sert pas qu’à créer des ambiances – elle accompagne Claude et son réalisateur dans leurs déplacements vers l’improvisation et l’action idéologique.
Analyse détaillée du film Cannibal Holocaust de Ruggero Deodato (1979) offrant une contextualisation politique, sociologique et mythologique.
Analyse de FIlm Ist. A Girl and a Gun de Gustav Deutsch, troisième volet de la série Film ist, présenté au Festival du nouveau cinéma en 2009.