Reflections on Black (1955) constitue un excellent point de départ pour comprendre et, surtout, pour apprécier l’oeuvre de Stan Brakhage, puisque ce film, parmi les premiers de l’auteur, révèle déjà les préoccupations essentielles au cinéma de Brakhage..
Le style de Window Water Baby Moving est assez unique dans le sens où Brakhage mélange du pur expérimental avec du documentaire réaliste. Il présente un moment partagé avec sa femme enceinte et puis l’accouchement de celle-ci.
Afin de pouvoir ordonner le film pour qu’il ait une vie en lui-même du moment que quelqu’un le regarde (et surtout le voit ), on pourrait dire que Brakhage doit alors penser en film comme Cézanne disait «penser en peinture». Ceci se produit en deux étapes pour Brakhage…
Une puissante attraction, comme un miroir au milieu du désert, parce que cette vie battante des images et de leur lumière s’apparente très singulièrement aux pulsations de nos propres yeux. Pour le vérifier on peut toujours se livrer à l’expérience.
Le champ de vision du spectateur devient ce que l’artiste en fait; des visions de blanc, de neige (…) En ajout, Godard écrivait, au tout début de l’article auquel je réfère que “Si mettre en scène est un regard, monter est un battement de coeur”.