Il y a quelques jours, en discutant avec René de mes histoires de plongeon et de piscine, il me parle d’un film que je ne connaissais pas, The Swimmer, avec Burt Lancaster, réalisé en 1968 par un obscur cinéaste du nom de Frank Perry.
Tour à tour, petits et gros, adultes et enfants, s’avancent lentement sur le tremplin, et d’une légère ou puissante flexion des jambes qui se communique à la planche en une vibration qui les propulse, sont lancés, le corps souvent désarticulé, en suspension, quelques fractions de seconde, avant d’être soumis au principe de gravité et englouti dans les profondeurs fraiches de l’eau. Rarement élégant, purement ludique, le plongeon repose sur un plaisir que je comprends, en principe, mais que je ne parviens pas tout à fait à partager (je ne crois pas y avoir pensé activement avant).
Hommage à Stanley Cavell, décédé au mois de juin 2018. Une Élégie du cinéma. Une Lecture d’Emerson. Un regard sur First Reformed de Paul Schrader.
Un entretien avec Jean-François Lesage autour de ses trois derniers films : “Conte du Mile End” (2013), “Un Amour d’Été” (2015) et “La Rivière Cachée” (2017)