Avant même que cette 49ème édition du Festival du nouveau cinéma ne commence, j’avais déjà quelques idées pour le présent compte-rendu. J’envisageais, par exemple, différents points de départ et réfléchissais à quelques axes qui me semblaient pertinents. Il faut dire qu’après avoir fréquenté cet événement pendant plus de quinze ans, j’avais des attentes spécifiques sur lesquelles je souhaitais écrire. Aller au FNC, après tout, constitue toujours un éternel retour cinéphilique des plus agréables. J’avais bon espoir de renouer avec mes vieilles habitudes comme l’euphorie des fêtes et l’émoi d’une découverte inattendue.
Chronique parisienne, tenue entre le 19 novembre et le 6 décembre 2008. Remarques et réflexions sur des films vus, et des films ratés.
“C’est peut-être ça qui fait que c’est du réel : ça résiste. C’est ce que l’on ne traverse pas facilement. Quand nous choisissons les angles de caméra, les mouvements des corps de nos personnages ou de la caméra, nous essayons toujours qu’il y ait quelque chose qui résiste au regard. Nous cachons une partie, nous en cachons plus que ce que nous en montrons. “