La fiction télévisée semble suivre en ce moment deux directions distinctes: soit elle emprunte massivement au cinéma certaines de ses caractéristiques, ouvrant au sein de l’espace télévisuel un créneau « cinéphilique »; soit elle tente par divers moyens de jouer jusqu’au bout le jeu de la télévision et tende ainsi à adapter sa stratégie aux caractéristiques propres du petit écran.
Alors que Guy Laliberté, grâce à l’assistance veule et bénévole des médias, tente de fasciner le monde avec la promotion de sa Fondation One Drop, la lecture ou la relecture de Don Quichotte s’avère hautement désaltérante. Sûrement pas pour comparer le Chevalier à la Triste Figure à la tête heureuse de Guy Laliberté, mais pour l’y opposer.
Réflexion à partir de trois films : Blanche-Neige de Monteiro, Hurlements en faveur de Sade de Debord et La mort du jeune aviateur anglais de Duras. L’auteur pose la problématique de la jointure entre le texte (sa transformation par le médium cinématographique) et une image entièrement noire.
Un programme de cinéma muet présenté par HORS CHAMP, le 29 janvier 2010 à la Cinémathèque québécoise. Accompagnement au piano par Gabriel Thibaudeau…