On annonce le décès d’Abbas Kiarostami, le 4 juillet dernier. En plein été, une nouvelle qui nous arrive en temps de vacances, un peu hors du temps, et que l’on se donne le loisir de presque ignorer. Nous ressentons, là, sur le coup, bien sûr, un vif pincement. On le savait malade, il était plongé dans un coma. Un cancer. Son dernier film, peu remarqué, datait de 2012. Depuis, peu de nouvelles. Jusqu’au 4 juillet 2016. « Décès du cinéaste iranien Abbas Kiarostami ».
En réfléchissant à cette présentation, mes pensées se sont davantage dirigées vers le « cinéma photographique », celui de la représentation et de la reproduction, que sur le « cinéma abstrait ». À partir de ce ressassement d’idées, j’ai donc choisi de tirer une liste de fictions et de contre-fictions qui entourent ce type de pratiques en particulier, et qui donc certainement ignorent d’autres approches du cinéma.
Notes à propos du projet “Situated Cinema”.
Manifeste du FIlm Farm de Phil Hoffmann.
Notes présentées par la cinéaste Kelly Egan lors du Symposium “Créer/Montrer/Conserver”.
Notes fournies par Michaella Grill qui accompagnaient sa communication au Symposium “Créer/Montrer/Conserver”.
Le film de Daïchi Saïto, Engram of Returning, couronné meilleur film expérimental au festival Ann Arbor et gagnant du Tiger Award for Short Films au Festival de Rotterdam, 18 minutes de cinéma pur en 35mm couleur cinemascope, confirme une fois de plus que le cinéaste montréalais, cofondateur du collectif Double negatif, est très certainement l’un des plus importants cinéastes expérimentaux vivant aujourd’hui.
Entretien avec Réal Larochelle réalisé à l’été 2014.
mos Gitaï nous convie avec Lullaby to my Father à une déambulation sur les traces du père. Ces traces prennent la forme d’archives que Gitaï articule en divers dispositifs qui permettent une reconstruction mémorielle où s’enchevêtrent l’histoire personnelle de Munio Weinraub, celle de l’architecture et celle d’Israël. Chacun de ces dispositifs constitue une tentative singulière de rappel du passé où les archives ont des présences diverses.
Analyse du plan-séquence d’ouverture du film Journal de campagne à la lumière de l’oeuvre de Gitai et de sa directrice photo / réalisatrice Nurith Aviv.
La fortune critique de Kippour (Amos Gitai, 2000) est liée au succès rencontré par une séquence en particulier. […] Sur les plans qui composent cette séquence, il semble que tout a été dit. Plus précisément, on constate qu’une interprétation du rapport de Gitai à la guerre de Kippour s’est imposée comme relevant du domaine de l’évidence. C’est précisément cette impression que cet article propose d’interroger.
Entretien avec Régine Robin (historienne et écrivaine) autour de Berlin-Jérusalem (Amos Gitai, 1989).