« Milestones de Robert Kramer, sorti en 1975, dégage l’attraction qu’ont certaines images, à la fois très complexes et « immédiates », qui nous saisissent au premier regard ; cette attraction lui vient justement de ce qu’il semble pouvoir arrêter le mouvement (politique, physique, temporel) qu’il porte en une position singulière, neutre, c’est à dire ni ici ni là. Milestones produit une sorte d’arrêt-sur-image, un moment d’équilibre que l’auteur analyse en partant du temps privilégié du jeu 1.2.3.soleil. »
Réflexions sur l’autoportrait au cinéma à partir de films de Cocteau (La villa Santo Sospir), Wenders (Carnets de notes sur les vêtements et les villes), Kramer (Berlin 10/90), Akerman (Chantal Akerman par Chantal Akerman), Olivier Fouchard (9 1/2) et Jun’ichi Okuyama (Frameless 16).