« On arrête tout et on réfléchit », me suis-je dit en 2010. Ce n’était pas l’an 01, mais c’était tout comme dans le sens où j’avais pris la décision d’arrêter de battre les tambours et de prendre du recul vis-à-vis de la scène musicale montréalaise afin de poursuivre des études supérieures en histoire. En fondant Tenzier cette année-là, j’espérais maintenir un pied dans le concret, aux côtés de ceux et celles qui avaient été mes complices dans le champ de la création, en proposant un retour aux origines des avant-gardes québécoises par le truchement de l’archive sonore et visuelle.