“…Pour le spectateur, fasciné par l’acteur Léaud depuis ses premiers rôles, habité par la mémoire d’un cinéma français radical, le film déborde le simple récit. Surpris et touché par Le pornographe, conscient de la marginalité du propos, les questions se multiplient : Comment témoigner d’une époque dans un mouvement qui cherche en même temps à s’en exorciser ? Comment perpétrer la pratique d’un cinéma qui, en plein cœur de l’industrie, veut lui échapper ? L’héritage de la Nouvelle vague, comme celui de l’enthousiasme social des “soixante-huitard”, est lourd et diffus. Comment revendiquer cet héritage sans coller à une radicalité qui accumule les pensées bien élevées ?…”