Grâce à des circonstances extraordinaires, et surtout à une conscience aigue de l’éthique documentaire, Rithy Panh parvient avec succès à recréer, trente ans après le drame, une sorte de mémoire collective, composée de gestes et d’images personnelles. Il prouve que, malgré tout, le cinéma est capable de réaliser une image de ce génocide, en dépit du temps et de la machine Khmère.